Une réponse mexicaine hilarante à Emilia Pérez

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Johanne Sacre­blu est donc le titre de ce court-métrage musi­cal totale­ment bricolé et tourné inté­grale­ment au Mex­ique, his­toire de répon­dre avec humour aux remous nom­breux accu­mulés par Emil­ia Pérez, le film de Jacques Audi­ard. L’in­trigue repose sur la ten­ta­tive de Johanne, héroïne trans­genre qui donne son titre au métrage, de com­bat­tre le racisme grâce à l’amour. Mais voilà qu’elle s’éprend d’Ag­tu­go Rata­touille, homme tran­sex­uel dont la famille (qui, si l’on com­prend bien) règne sur l’empire des Crois­sants, l’en­ne­mie jurée de celle de Johanne, reine de la baguette… Les deux sont mis.es en com­péti­tion : vain­queur celui/celle qui attein­dra le pre­mier le som­met de la tour Eif­fel. Hélas, ni l’un.e ni l’autre ne désirent par­ticiper. Le drame couve !

Cami­la Auro­ra, activiste locale, a fomen­té ce film, dont on peut picor­er quelques extraits (la réal­i­sa­tion laisse plus qu’à désir­er, sans par­ler du mélange des langues qui nuit à la com­préhen­sion). Si vous souhaitez le regarder, nous vous con­seil­lons le résumé détail­lé (totale­ment hila­rant) présent sur la page Wikipedia du court-métrage. Pour rap­pel, Emil­ia Pérez a été mal reçu par une bonne par­tie de la pop­u­la­tion mex­i­caine, reprochant, entre autres, au réal­isa­teur de se con­tenter d’une vision car­i­cat­u­rale du Mex­ique, de n’avoir pas engagé de comé­di­ennes ou comé­di­ens mex­i­cains, Adri­ana Paz mise à part. Par con­séquent, cette intrigue loufoque (finale­ment aus­si cap­ti­vante que celle imag­inée par Audi­ard !) s’ap­puie alors sur tous les stéréo­types fran­chouil­lards : tout le cast porte la mous­tache, voire un ou plusieurs rats, le vin rouge coule à flot, les fro­mages odor­ants intè­grent l’in­trigue… Bref, n’en jetez plus ! Un Oscar d’hon­neur pour cette ten­ta­tive potache qui car­tonne sur YouTube ?

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