Des séries très « musical friendly » à voir sur Arte

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La Mesías : disponible jusqu’au 14 novembre 2025. Pour voir la série complète (sept épisodes d’environ une heure), cliquez ici.

Lost Boys and Fairies : disponible jusqu’au 4 décembre 2025. Les trois épisodes sont visibles ici.

Carmen Curlers (saisons 1 et 2) : disponible jusqu’au 25 janvier 2026. Pour voir les épisodes de cette série, cliquez !

Il semblerait que les créateurs de séries se montrent de plus en plus attirés par le monde du musical. Trois exemples le laissent à penser... Espagnole, britannique et... danoise, ces séries incluent la comédie musicale dans leur narration – de manière directe dans la première ; par le biais d'un cabaret queer dans la deuxième ; et, en clins d'œil, la plupart du temps chorégraphiques, dans la dernière.

Et c'est du pur bonheur, car tout cela est fait avec un soin particulier, apportant en outre des émotions encore plus fortes à ces histoires, toutes passionnantes (et très différentes).

Attention : le "bingeage" effréné vous guette ! Petite revue de détail. Petit plus : cliquez sur chaque titre pour voir la bande-annonce.

La Mesías
Ne vous laissez pas effrayer par le résumé : un frère et une sœur se confrontent à leur enfance traumatisée par l’emprise d’une mère devenue catholique fanatique. Entre kitsch, humour, terreur, onirisme et suspense, un tourbillon émotionnel mené par Javier Ambrossi et Javier Calvo, duo star en Espagne.
Dès le premier épisode, une utilisation de la musique s'inscrit directement dans le processus narratif. Voir un girls band pop catho qui cartonne sur le Net replonge Enric, un quadra catalan, dans le cauchemar de son enfance. Ça va être gratiné, vous serez prévenu. En outre, ce groupe fanatique n'est pas que la seule intrusion de la comédie musicale dans le récit... Pour éviter tout divulgâchis, j'en resterai là.

Lost Boys and Fairies
Brillante mini-série britannique qui se déroule à Cardiff et montre le combat d'un couple d'hommes pour adopter. L'un est comptable, l'autre se produit dans un cabaret queer où évoluent de somptueuses créatures dans de non moins somptueux numéros. En outre, le musical s'invite dans le récit comme le dévoile la bande-annonce, dans un des plus beaux moments de cette intrigue poignante. Intelligemment, les auteurs renoncent aux effets faciles (enfin, presque...) et mettent en avant des personnages complexes, comptant sur la subtilité du jeu des comédiennes et comédiens pour la faire ressentir au public. Et c'est réussi.

Carmen Curlers
Vous aimez les bigoudis ? Cette série dont deux saisons sont disponibles sur Arte est pour vous. Le résumé livré par la chaîne indique : Danemark, 1963. Axel Byvang, entrepreneur ambitieux, révolutionne la vie des femmes avec l’invention du bigoudi électrique et connaît une fulgurante ascension malgré les obstacles. Tiré d'une histoire vraie, ce récit d'émancipation séduit par son habileté à croiser les destins de personnages aventureux sans jamais se départir d'un ton pop et léger. Et ce ton pop et léger, comment l'obtenir sinon en incluant des séquences musicales ? Elles sont donc, comme précédemment évoqué, plus dansées que chantées, et interviennent de-ci, de-là, pimentant ce récit profondément féministe (l'une des qualités de la série). Un exemple pour vous en convaincre ? La musique de la fin du cinquième épisode de la première saison ne vous ferait-il pas penser au "Rich Man's Frug" de Sweet Charity ?

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