Jean-Baptiste Darosey : son talent n’a que l’embarras du choix

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Comédien et chanteur, Jean-Baptiste Darosey est actuellement à l'affiche de la Gaîté-Montparnasse avec L'Embarras du choix dans une mise en scène de Sébastien Azzopardi.

Vous êtes « dans le méti­er » depuis main­tenant une dizaine d’an­nées. Aviez-vous envis­agé un par­cours différent ?
Je suis orig­i­naire de Franche-Comté, issu d’un milieu rur­al bien éloigné du monde du spec­ta­cle ! Un mas­ter d’his­toire en poche, je me des­ti­nais à devenir pro­fesseur. Un stage de comédie musi­cale effec­tué dans mes jeunes années se révéla être le déclic qui me mit incon­sciem­ment en tête le désir de devenir un jour artiste.

Vous avez donc quit­té votre région pour vivre la grande aven­ture à Paris…
Tout à fait ! Après une audi­tion réussie à l’ECM (École de comédie musi­cale), j’ai suivi durant trois années un appren­tis­sage com­plet en théâtre, chant et danse. J’ai trou­vé et aimé cet esprit de troupe… Un stage de mise en scène avec Ned Gru­jic, ain­si qu’une for­ma­tion avec l’ate­lier troupe Musidra­ma, ont com­plété ce cur­sus inten­sif et m’ont per­mis de rapi­de­ment par­ticiper à des pro­duc­tions scéniques de qualité.

Des titres mar­quants vous revi­en­nent-ils en mémoire ?
Une ren­con­tre déter­mi­nante avec Guil­laume Bouchède, pro­fesseur à l’ECM, m’a amené à faire la con­nais­sance de Sébastien Azzopar­di. Ce dernier me pro­posa de rejoin­dre sa troupe avec son spec­ta­cle La Dame blanche en 2015. La même année, un pre­mier rôle mar­quant dans Un vio­lon sur le toit (Ned Gru­jic) fut le point de départ de belles aven­tures théâ­trales qui, par bon­heur, se poursuivent !

Nous pou­vons véri­ta­ble­ment par­ler de ren­con­tres capitales …
J’au­rai par la suite de nom­breux ren­dez-vous tou­jours avec Ned Gru­jic, notam­ment La Famille Addams puis Love songe thérapie au Lucer­naire. Je pense aus­si à Samuel Sené (Jack, l’éventreur de Whitechapel) et, bien évidem­ment, à Hervé Devold­er qui m’a offert mon « immer­sion » dans la mise en scène (La Grande Petite Mireille, Chance !, La Crème de Nor­mandie). Par ailleurs, j’ai inter­prété le rôle d’É­ti­enne dans Chance ! au La Bruyère, ain­si qu’au Théâtre du Gym­nase et en tournée.

Les dernières saisons sem­blent avoir été assez intenses…
Avant L’Em­bar­ras du choix, que je joue actuelle­ment à la Gaîté-Mont­par­nasse, j’avais retrou­vé Sébastien Azzopar­di pour une longue série de représen­ta­tions dans Dernier coup de ciseaux aux Math­urins. Ces deux spec­ta­cles présen­tent la sin­gu­lar­ité d’être inter­ac­t­ifs : pas­sion­nante expéri­ence que celle de « jouer » avec le pub­lic… Chaque représen­ta­tion se déroule ain­si de façon dif­férente, selon l’humeur ou la fan­taisie du pub­lic ! L’an passé a vu la créa­tion de La Chi­enne des Baskerville, mis en scène par Gwen Aduh, une fan­taisie poli­cière où j’ai endossé le rôle du Dr Watson.

Venons-en main­tenant à la belle aven­ture d’Odyssée : la con­férence musi­cale
Ce spec­ta­cle, lui aus­si inter­ac­t­if, que j’ai co-écrit et inter­prété avec Julie Costan­za – une parte­naire fidèle – a rem­porté un suc­cès inat­ten­du et a été récom­pen­sé du Trophée de la comédie musi­cale du jeune pub­lic en 2022. Nous avons été tous les deux par­faite­ment com­plé­men­taires, Julie pour la musique, moi pour l’écri­t­ure. Nous le promenons avec bon­heur depuis deux ans et nous aurons la joie dans quelques jours d’aller jusqu’à Tahi­ti, accom­pa­g­nés de notre met­teure en scène Stéphanie Gag­neux. Issu d’un con­cours, le développe­ment du pro­jet à par­tir d’une bande-annonce de dix min­utes s’est con­crétisé de façon totale­ment inespérée !

Vous parais­sez comblé… Un souhait à exprimer ?
Je me sens bien dans l’u­nivers de la comédie musi­cale. Par­ticiper à un spec­ta­cle de grande enver­gure me séduirait, mais je suis en fait ouvert à tout beau projet !

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