Play On!

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Lyric Hammersmith Theatre – Lyric Square, King Sreet, Londres.
Du 28 janvier au 22 février 2025.
Renseignements et réservations ici.

Que faut-il pour qu’une femme réus­sisse dans un monde d’hommes ?
Vio­la, une auteure-com­positrice tal­entueuse qui cherche à percer sur la scène dans le Harlem des années 1940, apprend de son oncle Jester que les femmes ne seront jamais pris­es au sérieux dans un monde d’hommes. Mais comme beau­coup de héros forts, elle refuse d’accepter la défaite. En se trav­es­tis­sant, elle ren­con­tre le pro­prié­taire du club The Duke et la sen­sa­tion­nelle chanteuse de boîte de nuit Lady Liv, et est entraînée dans une sym­phonie syn­copée de mélodies, d’i­den­tités erronées et de romance. Qui sor­ti­ra vainqueur ?
Play On! est une comédie musi­cale famil­iale sur des thèmes romantiques.

© Ellie Kurtz

Notre avis : Sur la petite scène du Lyric Ham­mer­smith The­atre, l’orchestre de cinq musi­ciens occupe une petite scène en fond de plateau. À jardin, un bar et, à cour, une loge com­plè­tent la scéno­gra­phie d’un cabaret où va se dérouler une intrigue très libre­ment inspirée de La Nuit des rois de William Shake­speare. On suit les déboires d’un quatuor d’amoureux qui se chamail­lent et se réc­on­cilient, se dupent et se séduisent sur les chan­sons et les musiques de Duke Elling­ton.

Dès les pre­mières min­utes, l’énergie des danseurs nous donne le ton. Les choré­gra­phies, inspirées de la street dance, sim­ples mais très inven­tives et inter­prétées avec fougue par huit jeunes danseur-se‑s, ponctueront le spectacle.
Tser­maye Bob-Egbe (Viola/Vyman), KoKo Alexan­dra (Lady Liv), Earl Gre­go­ry (The Duke) et Cameron Bernard Jones (Rev), les pro­tag­o­nistes, font tous les qua­tre preuve d’une remar­quable agilité vocale. Leurs voix sont mag­nifiques, chaudes et chaleureuses.

La pro­duc­tion, sim­ple, mise sur ces qual­ités vocales et la per­son­nal­ités des inter­prètes. Les arrange­ments des chan­sons de Duke Elling­ton sont par­ti­c­ulière­ment réus­sis. Le quatuor qui ter­mine la pre­mière par­tie est de toute beauté.

Une nou­velle fois, si tant est qu’il fal­lait le démon­tr­er, il est évi­dent qu’il n’est pas néces­saire d’avoir de grands moyens avec des décors exubérants et des effets spé­ci­aux déli­rants, pour pass­er un mag­nifique moment. Le tal­ent et l’énergie d’une troupe mise en scène avec joie et sim­plic­ité est le meilleur gage d’un diver­tisse­ment très réussi !

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