Serge Postigo, pourquoi avoir choisi de présenter la comédie musicale Footloose ?
Pour la fête qu’elle met au cœur. Cette année, nous voulions une pièce avec un thème « party » mais également avec une histoire touchante et pas seulement dans un style « on diffuse de la musique forte et on se fait du fun » ! Dans les choix que nous avions, Footloose semblait la bonne pièce pour ça.
Quelles sont vos attentes envers Footloose suite à l’immense succès que Mary Poppins a remporté à l’été 2016 ?
Ce n’est pas moi qui ai des attentes mais vous (rires). Je pense que, comme artiste, on se doit de ne jamais avoir d’attentes face à la réaction du public, car on risque d’être déçu. Néanmoins, j’ai une attente : que les gens viennent voir Footloose et non un Mary Poppins 2. Footloose c’est différent : c ‘est un autre casting, une autre approche, une autre histoire, une autre émotion. Nous avons mis tout notre cœur dans ce nouveau projet et on espère que les gens vont s’amuser en voyant cette pièce.
Steve, parlez-nous de ces chorégraphies…
On ne retrouve aucune des chorégraphies de la version de Broadway, de Londres ou d’Italie. J’ai été mandaté, sous la supervision de Serge, pour créer de nouvelles chorégraphies pour la version de Montréal et, croyez-le ou non, elles sont plus complexes que celles que j’ai créées pour Mary Poppins !
Comment on crée une chorégraphie ? Et quels sont les défis ?
Chaque spectacle est différent. Pour Footloose, c’est plus « actuel » que Mary Poppins par exemple, on ne veut pas d’anachronisme. Dans Mary Poppins, c’est un monde imaginaire où on peut faire à peu près tout ce qu’on veut mais Footloose à lieu dans les années 80. De ce fait, nous ne pouvons pas exécuter de mouvements qui ont été créés ces dernière années. Dans cette pièce, il y a quelques danses de style country et celle-ci est renommée pour ses danses en ligne où il n’y a pas beaucoup de mouvements différents ; des variations, oui, mais pas à l’infini. On ne voulait pas tomber dans les clichés, on voulait garder ça cool. Il y avait beaucoup de mouvements des années 80 que nous ne voulions pas reproduire à cause de leur côté « cheesy ». Mais, au moins, nous pouvions choisir dans le style breakdance et les débuts du hip hop. Et comme lorsque j’étais plus jeune, j’ai fait de la danse country, alors j’avais en tête ces mouvements de danses en ligne qui m’ont aidé à produire des chorégraphies pour Footloose.
Comment ont réagi les danseurs lorsqu’ils ont vu vos chorégraphies ?
Ils exécutent beaucoup de portés et, au premier coup d’œil, ça semble facile mais, techniquement, c’est rigoureux et surtout bon pour le cardio ! De plus, danser et chanter en même temps demande une discipline incroyable.
Notre avis sur Footloose ici