Notre avis : Il lui en faudra de l’acharnement à ce pauvre pianiste pour enfin parvenir à son piano ! Une heure environ où les rires du public viendront saluer les gags qui s’enchaînent, se répètent. C’est une sorte de Pierre Richard, période Le distrait, qui provoque l’hilarité avec ces nombreuses facéties. Ne serait-ce que trouver comment faire son apparition en sortant de derrière un rideau devient un moment désopilant. Il faut dire que ce personnage possède une notion de la logique toute personnelle… Ce piano qui n’attend que lui va donc lui causer bien des tourments. Tirant parti de différents moments où l’interprète arrive pour dompter son instrument, le circassien étire à l’envi lesdits moments jusqu’à l’absurde, jusqu’au rire. Et cela fonctionne : un public mêlant tous les âges s’esclaffe sans arrière pensée. C’est bon enfant, fort bien maîtrisé.
Parfaitement rôdé dans ce spectacle joué un peu partout dans le monde, Thomas Monckton au physique élastique connaît son affaire. Un spectacle muet (mais un peu musical, tout de même !) où les batailles de partitions peuvent éclater, le pianiste est un peu susceptible. A découvrir en famille.