High School Musical, la série : saison 2

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Dans cette nouvelle saison, disponible à partir du 14 mai, les Wildcats du lycée East High se préparent à jouer La Belle et la Bête. Ils seront même en compétition contre les élèves de North High dans l’espoir de remporter un prestigieux concours de comédies musicales amateur. Les amitiés seront mises à rude épreuve mais permettront d’écouter de toutes nouvelles compositions d’Olivia Rodrigo et Joshua Bassett.

Si vous avez loupé la pre­mière sai­son, pas de panique : non seule­ment vous pou­vez décou­vrir les dix épisodes qui la com­posent sur Dis­ney+ ; en out­re la sec­onde s’ouvre avec un réca­pit­u­latif qui replace le con­texte et les prin­ci­paux per­son­nages. Par la suite, chaque épisode de 30 min­utes, ficelé avec pro­fes­sion­nal­isme, apporte son lot d’intrigues ado­les­centes, de sus­pens et de… chan­sons. Car le principe est bel et bien main­tenu : la par­tie musi­cale est très présente. Cette sai­son fait la part belle à trois artistes « mai­son », soit le com­pos­i­teur Alan Menken (il est d’ailleurs ques­tion d’un con­cours doté de 50 000 $ : les « Menkies » !) et les auteurs Howard Ash­man et Tim Rice. Pré­cisons pour le pub­lic qui choisir­ait de regarder ce pro­gramme en français que toutes les chan­sons sont présen­tées en ver­sion originale.

L’enjeu est posé rapi­de­ment et le spec­ta­teur s’attend bien enten­du à ce que cette pro­duc­tion ama­teur de La Belle et la Bête con­naisse bien des déboires. Certes, nous sommes chez Dis­ney donc il ne faut pas chercher des intrigues fouil­lées, de la noirceur. Dans cette sai­son, une garce blonde (décrite… comme « une vraie princesse Dis­ney » par la bande des Wild­cats !) va met­tre des bâtons dans les roues, furieuse de ne pas avoir été retenue pour incar­n­er le rôle-titre. En out­re, divers­es intrigues amoureuses s’annoncent gen­ti­ment tortueuses, telle celle entre Miss Jenn et… non, ce serait dom­mage de divul­gâch­er ! Mais soyons clair : la série est là avant tout pour diver­tir et elle y parvient sans prob­lème. De plus, les auteurs – autant par stratégie mar­ket­ing que, espérons le, par altru­isme – choi­sis­sent de faire bouger un peu les lignes et de sus­citer quelques réflex­ions chez le spec­ta­teur. Ain­si ce sera Ash­lyn, qui assumait jusque-là ses ron­deurs, qui doit inter­préter Belle, ou encore le jeune cou­ple gay qui est miné par de latents soucis d’argent… La mise en scène oscille entre, pour les par­ties musi­cales, plans larges à l’ancienne qui met­tent en avant les pro­tag­o­nistes et les choré­gra­phies (pas de plans qui durent deux sec­on­des, ce qui est un bon point) et des pris­es de vue à l’épaule, de type doc­u­men­taire pour le reste. Avec en prime cette idée amu­sante : les pro­tag­o­nistes font régulière­ment des adress­es face caméra, donc au spec­ta­teur, pour soulign­er un événe­ment, pré­cis­er un sen­ti­ment. Et si l’un de ses prin­ci­paux buts est de don­ner le goût de la comédie musi­cale aux (jeunes) spec­ta­teurs, il s’avère par­faite­ment atteint.

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