Les Dix Commandements – L’Envie d’aimer reviennent à Paris

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Du 5 au 27 juin 2024 à La Seine Musicale.
Renseignements et réservations sur le site de La Seine Musicale.

L’Envie d’aimer… 

Il suffit de lire ces mots, d’entendre les premières notes, de deviner les premières paroles, et la mélodie revient instantanément.

« Ce sera nous dès ce soir… » Depuis deux décen­nies, la chan­son est dans toutes les têtes, portée par l’i­nou­bli­able voix de Daniel Levi.

Il y a près de 25 ans, à l’aube des années 2000, des mil­liers de Français se sont époumonés sur ce titre, emblé­ma­tique du spec­ta­cle musi­cal phare de l’époque, Les Dix Commandements.

Tri­om­phant des mois durant, la fresque rela­tant l’ex­ode de Moïse et du peu­ple hébreu a mar­qué toute une généra­tion, rem­plis­sant les salles pour attir­er au total près de deux mil­lions de spec­ta­teurs. L’É­gypte, Pharaon, Moïse, les Tables de la Loi et la mer Rouge, le show avait révélé des tal­ents et des tubes – « Mon frère », « La Peine max­i­mum », « Le Dilemme » – et l’in­con­tourn­able « L’En­vie d’aimer ».

« Le pub­lic s’est très vite appro­prié la chan­son », analyse Albert Cohen, « elle est dev­enue culte, au-delà de tout ce que nous pou­vions imaginer ».

Il y a quelques années, le pro­duc­teur a décidé avec Pas­cal Obis­po de remon­ter le show.  « Ceux qui vien­dront voir ce nou­veau spec­ta­cle avec évidem­ment en tête l’im­age de la ver­sion orig­i­nale ver­ront que c’est une nou­velle mise en scène totale­ment dif­férente et d’une incroy­able moder­nité »,  souligne-t-il.

Nou­velle troupe, nou­veau décor, nou­veaux cos­tumes, nou­velle mise en scène, le spec­ta­cle 2024 a peu à voir avec celui d’origine : « Le seul point com­mun, c’est l’histoire, car on ne va tout de même pas réécrire la Bible », plaisan­tait récem­ment Albert Cohen. La 3D a fait son appari­tion, d’im­menses écrans per­me­t­tent des pro­jec­tions mon­u­men­tales et de nou­veaux effets immer­sifs, tout a été repensé.

Du show ini­tial, seules demeurent en fait les chan­sons com­posées par Pas­cal Obis­po qui, elles aus­si, ont été réar­rangées, avec une orches­tra­tion nou­velle, plus mod­erne. Des sons plus proches de la musique de film, plus oniriques. Trois nou­velles chan­sons y ont été ajoutées : « Croire », « Sans retour » et « Adieu ».

« Il fal­lait aus­si franche­ment dépous­siér­er la mise en scène », recon­nait le chanteur. Elle a donc été totale­ment revue par Giu­liano Pepari­ni, l’an­cien danseur du bal­let de Roland Petit devenu choré­graphe, (1789, les amants de la Bastille, La Légende du Roi Arthur, Bô, le voy­age musi­cal…). Le résul­tat se veut grandiose.

Quant à la troupe, qui dit nou­veau spec­ta­cle dit nou­velle dis­tri­b­u­tion : vu dans la sai­son 2 de The Voice, Ben­jamin Boc­coni incar­ne désor­mais Moïse ; Tony Bre­delet, révélé dans Je vais t’aimer, est lui, Josué ; et la jeune Leelou Garms, Nefer­tari. Avec, autour d’eux, une trentaine de danseurs.

De quoi vous don­ner l’en­vie d’aimer?  Allez, juste pour le plaisir : « Ce sera nous, dès ce soir, À nous de le vouloir, Faire que l’amour, Qu’on aura partagé, Nous donne l’envie d’aimer… »

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