Maxime Landry, parlez-nous de vous…
En 2009, j’ai participé à Star Académie (NDLR : il a gagné la 4e édition). C’est ce qui a lancé ma carrière. Grâce à Star Académie, j’ai eu le plaisir de travailler avec Lynda Lemay et de faire quelques spectacles avec elle à Paris. De là vient mon amour pour la chanson française.
En plus d’être auteur-compositeur-interprète, vous avez écrit quelques romans. Comment passe-t-on de la chanson à la littérature ?
En fait, mon premier roman (Journal d’un disparu) est parti d’une chanson. Mon père s’est suicidé lorsque j’avais 16 ans et je tenais à écrire une chanson sur le suicide. J’avais trop de choses à dire et, au fur et à mesure, après dix pages, il était clair que j’écrivais plus
qu’une chanson. Après cinquante pages, puis soixante, mon manuscrit s’est retrouvé chez une éditrice et les tablettes.
Avez-vous réussi à écrire cette chanson sur le suicide ?
Non, je n’ai finalement pas écrit de chanson sur le sujet. Il faut mentionner que le roman n’est pas autobiographique non plus ; ce n’est pas l’histoire de mon père. Je l’ai romancé, mais cela m’a aidé à évacuer certaines choses qui se devaient de l’être. C’était pour moi une façon d’extérioriser ce que je ressentais envers le suicide et le roman m’a aidé à atteindre ce but. En revanche, Lynda Lemay m’a écrit la chanson « Cache-Cache ».
Pouvez-vous nous parler de la revue musicale Francostalgie ?
D’abord, je dois dire que ce spectacle est pour moi un beau « trip de gang ». Avec trois musiciens, Michaël (La voix), Vanessa Duchel (Hairspray), Éléonore Lagacé (Footloose), on se partage 65 grandes chansons francophones qui ont été des succès autant en France qu’au Québec. Le tout avec une narration de Michel Drucker. Entre les chansons, il raconte des anecdotes qu’il a vécues avec les artistes et leurs histoires. On y entendra bien sûr Aznavour, Hallyday et Céline Dion. Puisque les pièces du répertoire ont été choisies parmi les succès entre les années 1965 et 1995, le spectateur risque fortement de toutes les connaître.
Michel Drucker est-il présent sur la scène ?
En fait, nous sommes allés tourner les scènes de Drucker à Paris. On le retrouvera sur grand écran lors des spectacles.
Une tournée est-elle prévue pour présenter cette revue musicale en France ?
Pour le Québec, nous avons déjà une quarantaine de dates. Pour ce qui est de la France, ce serait possible, puisque le choix des chansons a été fait pour, mais rien n’est confirmé pour le moment… Les chansons du Québec ou de la France ont obtenu un succès des deux côtés de l’Atlantique.
Avez-vous des projets en dehors de Francostalgie ?
Je viens de terminer ma tournée et mon nouveau roman, le quatrième, qui devrait voir le jour au début 2019. J’ai aussi un projet d’album pour célébrer mes dix ans de carrière en 2019.