Fraîchement sortie de l’université, l’aspirante journaliste Andy obtient un emploi dans le prestigieux magazine Runway. Elle va travailler pour l’icône la plus puissante et la plus terrifiante de la mode : la rédactrice en chef Miranda Priestly. Sacrifiant sa vie personnelle pour répondre aux exigences impossibles de Miranda, Andy se retrouve séduite par le monde glamour qu’elle méprisait autrefois. Jusqu’où ira-t-elle pour réussir… et cela vaudra-t-il la peine de vendre son âme pour obtenir ce qu’elle a toujours voulu ?
The Devil Wears Prada est adapté du roman de Lauren Weisberger et du film de 2006 avec Meryl Streep et Anne Hathaway. Ce spectacle est de la « haute couture théâtrale » (Digital Spy), « habillé pour impressionner » (Guardian).
Notre avis : Cette comédie musicale, qui a ouvert un peu avant les fêtes de fin d’année 2024, est l’un des grands shows actuellement à l’affiche à Londres. Tout est fait pour séduire le grand public et attirer les touristes : un film à succès et Elton John à la musique. Ajoutez à cela un metteur en scène particulièrement brillant, Jerry Mitchell, qui a signé quelques succès de ces dernières années à Londres (Kinky Boots, Legally Blonde, Pretty Woman, Hairspray) et vous aurez la recette d’un spectacle qui séduit.
Car cette comédie musicale est diablement efficace ! On suit avec amusement les tribulations de la jeune journaliste et ses états d’âmes face à ce monde qu’elle juge superficiel mais qui est parfois fascinant. Comme toujours, dans ce genre de production, les décors se succèdent et on passe du petit studio de Andy au bureau de Miranda Priestly en un clin d’œil ! La machinerie du Dominion Theatre permet ce genre de prouesses techniques. Pour une histoire se déroulant dans le monde de la mode, il fallait des costumes à la hauteur et nous ne sommes pas en reste ! C’est une véritable débauche de robes avec une mention spéciale pour le numéro « Paris, City of Dreams » – un hymne à la fashion week parisienne !
La distribution est excellente. Nous n’avons pas eu la chance de voir Vanessa Williams (absente quelques jours pour raisons familiales) mais sa doublure Debbie Kurup était formidable. Georgie Buckland est une Andy attachante ; Amy Di Bartolomeo, qui joue Emily, l’assistante de Miranda, est très drôle ; et c’est un plaisir de retrouver Matt Henry, que nous avions adoré dans le rôle de Lola dans Kinky Boots, qui interprète Nigel, le directeur artistique du magazine. Si vous voulez passer deux heures et demi de pur divertissement, alors c’est le spectacle idéal !