Chevaliers, le grand tournoi (Critique)

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Spec­ta­cle tout pub­lic à par­tir de 4 ans (con­seil­lé jusqu’à 12 ans)

écrit et mis en scène par Olivi­er Solivérès assisté de Maxime Lepelletier

avec: Frédéric Strouck, Char­line Bon­repaux, Tris­tan Gar­nier, Vin­cent Gilliéron ou Antho­ny Fabi­en et Vic­tor Bourigault

résumé: Le Sir Bau­doin de Pince-Maille organ­ise un grand tournoi de cheva­lerie pour don­ner la main de sa fille Blanche. Des con­cours d’adresse, à l’ar­balète ou au tir à l’arc, des com­bats d’épée, des joutes à cheval et bien d’autres épreuves per­me­t­tront de départager les cheva­liers. L’amour tri­om­phera-t-il dans cette comédie chevaleresque déjan­tée pleine d’aven­tures, de chan­sons et de rires entre Spamelot, Kamelot et les Robins des bois ?

notre avis: Dès l’arrivée dans le théâtre, le pub­lic est amené dans une joyeuse ambiance à faire par­tie inté­grante du spec­ta­cle. Une joute plonge les enfants dans un univers chevaleresque plein de sur­pris­es et de facéties.
Pen­dant plus d’une heure nous suiv­ons les aven­tures de Gau­vin (Tris­tan Gar­nier), jeune ménestrel, qui doit rivalis­er avec le cheva­lier Flu­bert (Antho­ny Fabi­en) pour con­quérir la main de la princesse Blanche (Char­line Bon­repaux) sous le regard du Seigneur Bau­doin (Frédéric Strouck) et de son iné­narrable per­ro­quet. Flu­bert et son fidèle écuy­er Crépin (Vic­tor Bouri­gault) sont prêts à toutes les traitris­es pour faire échouer le ménestrel.
L’histoire est bien écrite et les per­son­nages sont bien trem­pés. Les comé­di­ens sont tous excel­lents don­nant juste ce qu’il faut d’excès sans tomber dans la car­i­ca­ture pour assur­er un rythme soutenu dans un humour totale­ment décalé. On regret­tera juste un trop grand nom­bre de gags de référence qui, s’ils font rire les par­ents, lais­sent sou­vent les enfants en dehors du coup. Il ne leur en reste pas moins une aven­ture de cheva­lerie pas­sion­nante pour laque­lle leur avis est sou­vent sol­lic­ité, une très belle his­toire d’amour et quelques moments très amusants.
Le spec­ta­cle est agré­men­té de chan­sons remar­quable­ment inter­prétées. On retien­dra surtout la pre­mière qui avant le lever de rideau reprend des stan­dards dans une har­mon­i­sa­tion médié­vale par­ti­c­ulière­ment réussie.

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