1902. Une maison close dans une bourgade normande. Philidor Fromentelle, fabricant de bougies à Elbeuf, possède aussi la maison de plaisirs La Rose éclose en secret de sa pieuse femme. Notre homme d’affaires apprend la visite dans la région d’un richissime bienfaiteur qui consacre ses millions à la cause des orphelins. Caressant l’espoir de détourner les fonds, il s’empresse de faire passer le bouge pour un orphelinat. Lucienne Fromentelle, son épouse, apprend l’existence de cette institution et, soudain animée de pulsions caritatives, débarque à l’improviste à La Rose éclose pour venir en aide aux pauvres petites déshéritées… tandis que les clients continuent à défiler…
Cette comédie, qui se déroule à la jonction des deux siècles, n’est pas sans rappeler des situations à la Feydeau émaillées d’un regard attendri sur la condition souvent terrible de ces femmes en marge de la société.
Voir notre avis paru lors de la représentation du 8 avril 2022 au Vésinet.