Depuis cent ans (si, si), La Framboise Frivole met en musique les liens imaginaires inexistants entre le chat de la mère Michel et l’œuvre de Salieri, entre les Jarre de Maurice et les mers de Trenet et Debussy…
Avec cette fois Léonard de Vinci pour chef d’orchestre, elle vous fait découvrir musicalement l’influence des inventions de ce génie de la Renaissance sur les œuvres maîtresses des plus grands compositeurs. À l’instar d’Einstein pressentant l’existence des ondes gravitationnelles avérées un siècle plus tard, La Framboise Frivole explore et met en lumière les trous noirs de la musique tout en transcendant les barrières du temps et des genres.
Notre avis
Peter Hens et Bart Van Canegem nous emportent dans un tourbillon humoristique et musical dans La Framboise Frivole. Avec un piano et un violoncelle, le duo revisite les plus célèbres morceaux contemporains de tous horizons. Les medleys sont brillamment pensés, nous surprennent et les musiciens font rire la salle aux éclats par leur génie. Peter et Bart jouent sur la musicalité de la langue, associent Grease aux Spice Girls, la musique classique à Freddie Mercury, pour des morceaux toujours plus surprenants et hilarants, dans une synchronisation parfaite. Les quelques faiblesses vocales sont rapidement compensées par cette construction musicale étonnante et par l’humour des répliques et des paroles réécrites. Néanmoins, le rythme du spectacle peut sembler assez inégal, notamment dans la deuxième partie, mais l’ensemble se tient et se suffit. La durée d’une heure vingt permet d’apprécier le tout sans lassitude, sans lourdeur et avec engouement. La Framboise Frivole est comme un concert humoristique, où les instruments eux-mêmes deviennent aussi accessoires de jeu. Les protagonistes débordent d’énergie et offrent au public leur passion pour la musique, leur talent et leur légèreté. Si vous savez envie de prendre un bol d’air, allez voir La Framboise sans hésiter !