Des combats d’épée, des chœurs, une ouverture de banquet… tout y est. La scène du banquet semble musicalement et visuellement sortir tout droit de la série américano-canado-irlandaise Les Tudors. Un tableau idéal pour nous dévoiler des personnages drôles, touchants par leur maladresse ou encore des chevaliers et des sorciers forts et imposants.
La production nous confie que, malheureusement, il y a peu de perspectives pour envisager une première rapidement. Pour cette répétition, la troupe devait imaginer les décors. Quant aux costumes, ils sont en cours de fabrication. La mise en scène comportera des projections vidéo. Les lumières seront élaborées très prochainement. L’envie est grande d’en voir plus, de découvrir, aux côtés du public, cette production.
Courageux comme les chevaliers de la Table ronde, c’est toute l’équipe qu’il faut saluer. Face à cette impossibilité de jouer sur scène, à se limiter uniquement à des répétitions (ce qui peut générer une grande frustration), tous ont fait le choix de se battre et de créer coûte que coûte. Non pas pour être les premiers à la reprise, mais parce qu’ils ont besoin d’avoir un défi à relever. Pari relevé haut la main. On voit des comédiens, des chanteurs et des danseurs qui se soutiennent, une équipe artistique investie, une production bienveillante. Conscients que c’est tout le milieu de la culture qui est touché, ils font le choix d’être optimiste.
Dans le tableau de fermeture du premier acte, face aux quelques spectateurs, investis dans leur chant, le regard intense, ils nous montrent qu’ils sont là ! Prêts à remonter sur scène ! Que le spectacle reprenne !