Michel for ever (Critique)

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Sur des musiques de Michel Legrand.
Conçu et mis en scène par Stéphan Druet et Daph­né Tes­son.
Avec Gaé­tan Borg ou Vin­cent Escure, Sebastiàn Gale­o­ta  ou Julien Alluguette, Emmanuelle Goizé ou Vanes­sa Cail­hol, Mathilde Hen­nekine ou Léo­vanie Raud.
Benoît de Mes­may ou Joël Bou­quet (piano), Jean-Luc Arramy ou Jean-Pierre Rebil­lard (con­tre­basse).
Direc­tion musi­cale : Stéphane Corbin.
Arrange­ments musi­caux : Benoît de Mesmay.
Cos­tumes : Denis Evrad.
Choré­gra­phies : Alma de Villalobos.

À l’occasion d’un reportage, un jour­nal­iste réu­nit trois pas­sion­nés de l’œuvre de Michel Legrand pour faire revivre son esprit et son univers. Et surtout ses mélodies enchan­tées et ses orches­tra­tions élé­gantes. « Il n’y a pas une seule note que je regrette », dis­ait-il. Nous non plus‎ !
Michel Legrand n’est pas mort. Sa musique vit et résonne en cha­cun de nous. Elle rassem­ble tous les gen­res. Elle brasse et ral­lie une mul­ti­tude de styles et donne le ton de l’avenir. Elle inspir­era encore de nom­breuses générations.

Notre avis : « Michel com­po­sait des chan­sons com­plex­es pour l’esprit, mais sim­ples pour le cœur. Finale­ment, Michel écrivait sur la vie. » C’est ce qui est retenu de cet hom­mage à Michel Legrand, célébré par qua­tre comé­di­ens-danseurs, accom­pa­g­nés d’un pianiste et d’un con­tre­bassiste. Le spec­ta­teur spé­cial­iste est immé­di­ate­ment con­quis par ces repris­es, ces med­leys, ces arrange­ments musi­caux et ces références au par­cours de Michel Legrand, tou­jours amenés avec humour et finesse. Le néo­phyte, quant à lui, risque de se deman­der ce qu’il fait là lors des pre­mières min­utes, mais se lais­sera facile­ment séduire par l’histoire, la per­son­nal­ité et le tal­ent d’un véri­ta­ble mon­u­ment de la musique. Du jazz à la comédie musi­cale, en pas­sant par la musique orches­trale, Michel for ever rap­pelle la créa­tiv­ité débor­dante qu’avait cet homme hors du com­mun. Émou­vant pour les uns, ce spec­ta­cle est sans doute inspi­rant pour les autres, tant le génie savait manier les mots et les notes avec poésie et authenticité.

Si l’on met de côté un rythme un peu iné­gal dans la mise en scène et quelques pas de danse par­fois mal­adroits, les qua­tre inter­prètes sont drôles et char­mants, et n’ont rien à envi­er aux inter­prètes orig­in­aux. Ce spec­ta­cle est un régal pour les oreilles et un bel hom­mage pour les nostalgiques.

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