Pierre Babolat à propos du nouveau concert du Chœur de Pierre

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Les 25 et 26 juin prochains à 20 heures, le Chœur de Pierre présentera sa nouvelle création : Movie in My Mind. Rencontre avec le fondateur de ce chœur imposant. Vous pouvez suivre son actualité en cliquant sur ce lien.

Quand avez-vous for­mé ce chœur et pour quelles raisons ?
L’aventure du Chœur de Pierre débute en 2005 avec quinze cho­ristes. Nous tra­vail­lons alors un réper­toire var­ié jusqu’à ce que je leur fasse chanter « I Will Fol­low Him » extrait de Sis­ter Act. J’ai telle­ment vibré en dirigeant ce morceau que j’ai décidé de me con­cen­tr­er sur mon réper­toire de prédilec­tion : la comédie musicale.

Que vous apporte cette activ­ité spécifique ?
Avant de me con­cen­tr­er sur l’enseignement du chant (je suis for­mé à la Tech­nique du chanteur mod­erne d’Allan Wright) et la direc­tion, j’ai chan­té dans plusieurs pro­duc­tions de spec­ta­cles musi­caux avec un vrai com­plexe sur mon jeu et surtout un trac ter­ri­ble. Depuis que je tourne le dos au pub­lic et que je fais de la musique avec en face de moi des chanteurs et musi­ciens qui m’envoient un max­i­mum de love, je n’ai plus peur. J’ai le sen­ti­ment d’être à ma place quand je pilote une partition.

Com­ment se sont mis en place les con­certs de cette année, avec ce thème lié au ciné­ma, à la RKO ? Suit-on une his­toire ou s’ag­it-il d’un con­cert plus classique ?
Autour d’une bière place de Clichy avec Alex­is Méri­aux qui met en scène mon chœur pour la troisième fois, j’ai évo­qué en sep­tem­bre mon désir de tra­vailler cette année avec un orchestre com­plet. J’avais envie de mon­ter des œuvres très orchestrées qui ne peu­vent pas son­ner avec un petit effec­tif de musiciens.
Alex­is a immé­di­ate­ment pro­posé l’univers du ciné­ma qui jus­ti­fie que l’on passe d’une œuvre à une autre, d’un tour­nage à un autre, sans tran­si­tion. Ain­si dans Movie in My Mind, cer­taines chan­sons sont décon­tex­tu­al­isées pour servir l’intrigue qui se noue entre les dif­férents pro­tag­o­nistes du stu­dio RKO, on joue, on danse, on change de cos­tumes, comme dans une comédie musi­cale ! Ça va être fou et, je l’e­spère, très émouvant.

Pierre Babo­lat en répéti­tion ©Oliv­er Allard

Quel est votre regard sur la comédie musi­cale en France ?
Comme tout le méti­er, je me réjouis de l’ex­pan­sion de ce genre musi­cal à laque­lle nous assis­tons depuis plusieurs années : gross­es pro­duc­tions, créa­tions, même les maisons d’opéra s’y met­tent, c’est exal­tant. Les nom­breuses écoles qui for­ment les futurs per­form­ers de demain font un super tra­vail que je salue et suis de près.

Quels sont vos pro­jets et ambi­tions pour le futur ?
J’ai plein d’en­vies, d’idées, de pro­jets pour le Chœur de Pierre. Je suis très sol­lic­ité par les gross­es pro­duc­tions qui lan­cent des pro­jets avec chœur : Dis­ney, Trib­ute to Queen, et par plusieurs artistes de var­iétés qui nous ont con­nus via l’émis­sion « 300 Chœurs », sur laque­lle je tra­vaille depuis dix ans. À suiv­re donc…
Par ailleurs, il me reste encore quelques rêves à réalis­er : jouer au Châtelet, à l’Opéra Gar­nier, aux arènes de Lutèce… mon­ter un spec­ta­cle sur la par­ti­tion de Moulin Rouge!, au Moulin-Rouge ! Bref, nous n’en sommes qu’au début, any­thing can hap­pen if you let it !

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