Avignon OFF 2018 — Café Polisson

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Con­cep­tion & texte : Nathalie Joly.
Mise en scène : Jacques Verzier.
Scéno­gra­phie & décor : Jean-Jacques Gernolle.
Cos­tumes : Claire Ris­teruc­ci, assistée de Car­men Bagoe.
Pein­ture : Maïté Goblet.
Créa­tion lumières : Car­la Tome.
Créa­tion sonore : Vin­cent Crenn.
Avec : Nathalie Joly (chant, gui­tare), Jean-Pierre Ges­bert (Piano, trompette, chant), Béné­dicte Charpi­at (Danse), Car­méla Del­ga­do puis Mar­i­on Chi­ron (Ban­donéon) & Jacques Verzi­er (chant).

Café Polis­son réu­nit des chan­sons du sec­ond empire et de la Belle époque. Qu’elles soient cru­elles ou drôles, le cabaret Parisien leur offre un écrin pour racon­ter les vicis­si­tudes de l’existence.

Dans la cap­i­tale du plaisir on se presse au caf conc’ se diver­tir en écoutant des chan­sons. La pros­ti­tu­tion est au cœur de l’activité théâ­trale. Mais le style « beuglant » assim­i­le le méti­er de chanteuse à celui de pros­ti­tuée ou de cocotte.

Yvette Guil­bert est la pre­mière artiste à rompre avec la vul­gar­ité. Elle chante l’omniprésence de la sex­u­al­ité dans la vie et la mis­ère cachée, la vie des petites gens, les quartiers pop­u­laires. « Elle révèle aux âmes toutes leurs peines, toutes leurs joies, toutes leurs ver­tus, leurs gri­maces et aus­si leurs vices ».

La femme chan­tante devient alors l’artisan de son éman­ci­pa­tion. Nathalie Joly chante l’éternel féminin et rend hom­mage à ces cour­tisanes, demi-mondaines, pier­reuses, buveuses d’absinthe, gueuses, gom­meuses et fleurs de trottoir…