Conception & texte : Nathalie Joly.
Mise en scène : Jacques Verzier.
Scénographie & décor : Jean-Jacques Gernolle.
Costumes : Claire Risterucci, assistée de Carmen Bagoe.
Peinture : Maïté Goblet.
Création lumières : Carla Tome.
Création sonore : Vincent Crenn.
Avec : Nathalie Joly (chant, guitare), Jean-Pierre Gesbert (Piano, trompette, chant), Bénédicte Charpiat (Danse), Carméla Delgado puis Marion Chiron (Bandonéon) & Jacques Verzier (chant).
Café Polisson réunit des chansons du second empire et de la Belle époque. Qu’elles soient cruelles ou drôles, le cabaret Parisien leur offre un écrin pour raconter les vicissitudes de l’existence.
Dans la capitale du plaisir on se presse au caf conc’ se divertir en écoutant des chansons. La prostitution est au cœur de l’activité théâtrale. Mais le style « beuglant » assimile le métier de chanteuse à celui de prostituée ou de cocotte.
Yvette Guilbert est la première artiste à rompre avec la vulgarité. Elle chante l’omniprésence de la sexualité dans la vie et la misère cachée, la vie des petites gens, les quartiers populaires. « Elle révèle aux âmes toutes leurs peines, toutes leurs joies, toutes leurs vertus, leurs grimaces et aussi leurs vices ».
La femme chantante devient alors l’artisan de son émancipation. Nathalie Joly chante l’éternel féminin et rend hommage à ces courtisanes, demi-mondaines, pierreuses, buveuses d’absinthe, gueuses, gommeuses et fleurs de trottoir…