Musique : Benny Andersson et Björn Ulvaeus
Livret : Catherine Johnson
Paroles : Benny Andersson et Björn Ulvaeus
Distribution :
Betsy Padamonsky, Lizzie Markson, Cashelle Butler, Sarah Smith, Mark Cornes, Andrew Tebo, Shai Yammanee, Dustin Harris Smith, Niki Badua, Chloe Kounadis, Max Ehrlich, Austin Micheal, Kylie Brunngraber, Juan Guillen, Joshua Taylor Hamilton, Coru Cable Kidder, Matthew Janisse, Marcus John, Danny Lopez, Stephanie Inglese, Gabriella Marchion, Luke Monday, Catherine Nickerson, Alicia Osborn, Carlina Parker, Yael Reich, Alex Sheets, Julia Cassandra Smith, Ian Taylor, Brian Whitehill.
Une mère célibataire, propriétaire d’un petit hôtel dans une île grecque, Donna, s’apprête à marier sa fille Sophie qu’elle a élevée seule. Pour le mariage de Sophie, Donna a invité ses deux meilleures amies, la pragmatique Rosie et la richissime et multi-divorcée Tanya, de son groupe de l’époque Donna and the Dynamos. Mais Sophie a invité secrètement trois personnes…
Dans sa quête pour trouver son véritable père qui la mènera au pied de l’autel, elle replonge sa mère dans ses souvenirs qui, 20 ans auparavant, avait passé des jours heureux en compagnie des trois hommes sur ce paradis terrestre. Pour 24 chaotiques et magiques heures, de nouvelles amours verront le jour et de vieilles romances seront ravivées dans cet oasis rempli d’espoir.
Inspiré des chansons de ABBA telles que « Dancing Queen », « S.O.S. », « Money, Money, Money », « Take a Chance on Me », Mamma Mia ! est une histoire sur les relations mère-fille, amicales et amoureuses.
Notre avis :
La tournée d’adieu de Mamma Mia s’arrête à Montréal pour cinq représentations seulement. La distribution du Farewell Tour est malheureusement inégale ; le jeu et les voix — pour certains — sont extraordinaires mais, pour quelques autres, l’interprétation vocale est très en-dessous de ce qu’on s’attend d’une troupe choisie pour faire LA tournée d’adieu ! Pourquoi ne pas avoir préféré un « Dream Cast » ?
Les points forts de cette troupe sont, sans contredit, Shai Yammanee qui nous offre un Sam tendre et sensuel avec en prime une voix éclatante. Donna Sheridan — la mère de Sophie — est interprétée par Betsy Paramonsky qui semblait avoir perdu ses repères au début mais qui s’est très bien reprise au cours de la pièce. Avec sa voix particulière, elle a su émouvoir l’assistance lors de son interprétation de » The Winner Takes It All’. Le duo Rosie (Sarah Smith) et Tanya (Cashelle Butler), a offert des numéros mémorables. On se souvient longtemps de la fameuse scène du « gonflage » du matelas pneumatique. Déjà, à ce moment-là, Cashelle a mis le public dans sa poche.
La déception fût très grande pour les rôles de Sophie (Lizzie Makson) et de Sky (Dustin Harris Smith). Lizzie manquait foncièrement de puissance vocale à certains moments et surtout aux endroits clés de la pièce. Son interprétation de « Under Attack » était épouvantable… Devons-nous lui pardonner vu que le retour du deuxième acte fût retardé à cause d’un problème technique ? De son côté, Dustin était dénué de charme, de voix et de présence. Côté décors, les producteurs n’ont procédé à aucun changement : toujours la même apparence. Nous avons remarqué, par contre, quelques changements côté orchestration, celle-ci étant un peu plus ‘Rock » qu’à l’habitude.
Malgré ces petits défauts de « casting », Mamma Mia reste et restera toujours un excellent divertissement. On ne peut imaginer un avenir sans cette comédie musicale. Est-ce vraiment un Farewell Tour ? Espérons que non.