Candice Parise enchante Les Folies Gruss

0
6407

« L’art, c’est le tra­vail effacé par le travail ».
Alex­is Gruss sait de quoi il par­le. Depuis près de cinquante ans, il est l’un des maîtres-écuy­ers les plus doués de France, dont la renom­mée dépasse large­ment nos fron­tières hexagonales.
Sa cav­a­lerie excep­tion­nelle, ses tal­ents – le tra­vail en lib­erté, la haute école et l’acrobatie équestre – ont fait de lui une référence, qui per­pétue la tra­di­tion avec sa nom­breuse descen­dance. Tra­di­tion des Folies avec la renais­sance de ces fêtes du Paris de la Belle Époque, et tra­di­tion du spec­ta­cle, qui préserve les savoir-faire équestres et saltim­ban­ques, avec toute sa famille.

La famille s’est agrandie récem­ment en accueil­lant Can­dice Parise.
« Je rêvais depuis tou­jours de par­ticiper à un spec­ta­cle équestre », explique très sim­ple­ment la chanteuse, elle-même cav­al­ière. Quelques échanges et l’affaire fut con­clue. Can­dice Parise est depuis 2019 la voix des Folies Gruss. Un rôle qu’elle tient à mer­veille. Après Roméo et Juli­ette, Le Magi­cien d’Oz, Hair, Les Mis­érables, finies – pour un temps – les comédies musi­cales, place à la piste, à la sci­ure et aux chan­sons pour accom­pa­g­n­er les for­mi­da­bles presta­tions d’une famille, tout autant unie à la ville que sur scène.

Pour chauf­fer le pub­lic, « Dance Mon­key » et « We Will Rock You » ouvrent le show, qui béné­fi­cie tous les soirs d’un orchestre live dirigé par Syl­vain Rol­land. S’ensuit « C’est une folie, l’énergie de cette famille », créa­tion orig­i­nale inter­prétée par Can­dice et Stephan Gruss, avant que le spec­ta­cle ne voie se suc­céder une dizaine de tableaux impressionnants.
Étalons en lib­erté, fig­ures de haute école, cabri­ole, pyra­mides équestres, mais aus­si jonglage, funam­bule et voltige aéri­enne, le spec­ta­cle est sur la piste et dans les airs. Épuré, réduit à l’essentiel, il est un régal pour les spec­ta­teurs. Micro en main, Can­dice Parise n’hésite pas elle-même à appa­raître à cheval se mêlant à quelques-uns des cinquante étalons de la famille Gruss. La com­plic­ité entre l’homme et l’animal est évi­dente, don­nant nais­sance à d’impressionnantes prouesses.

Le temps de quelques comptines pour enfants, de pirou­ettes et de galops, et c’est un final en apothéose, ultime feu d’artifice de voltiges ryth­mé par le groupe de métal sym­phonique Nightwish. Les spec­ta­teurs ne savent plus où regarder. Les Folies Gruss font assuré­ment tourn­er les têtes !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici