Notre avis : Troisième carte blanche donnée à un artiste cette saison : Annie Grenier, après avoir reçu Claude Deschamps et Grégory Benchenafi, et avant Perrine Madœuf le 15 août, nous convie à une sympathique conversation musicale avec Maxime De Toledo.
Ce géant (eh oui ! 1m95) franco-américain amoureux de la comédie musicale revient nous raconter en chansons sa folle saison. Des allers-retours entre France et États-Unis (pour le marathon de New York, entre autres), une série triomphale des Misérables au Châtelet pendant deux mois (qui lui a valu une nomination aux Trophées de la comédie musicale), la sortie d'un film, Le Panache, à l'automne, puis South Pacific au printemps à New York... rien n'arrête cet infatigable globe-trotter !

Entre deux représentations, Maxime De Toledo trouve le temps d'effectuer des missions en tant que consultant auprès d'entreprises américaines, et même de retourner se ressourcer dans un de ses pays de cœur : le Guatemala. Cette année étourdissante le surprend lui-même lorsqu'il en déroule le fil ! Beaucoup d'humour et d'auto-dérision dans cette conversation joyeuse avec Annie Grenier et un public attentif qui savoure tout autant les moments musicaux qui lui sont offerts.

De Trenet à Cole Porter en passant par Gershwin, Brel ou bien encore Aznavour, le plaisir de l'écouter s'avère un moment unique. Cerise sur le gâteau, Julie Morgane, invitée surprise, le rejoint pour le fameux duo des Thénardier – Misérables oblige ! Plus tard , "I Got Rythm" lui donne l'occasion de nous offrir un numéro de claquettes, hautement apprécié, qui donne de jolies couleurs à cette soirée magique. Des projets, bien sûr, il y en a : Monte-Cristo, le spectacle musical en février 2026 aux Folies Bergère puis une grande tournée hexagonale des Misérables avant un retour à Paris fin 2026, et puis tout ce que le destin peut offrir par surprise – cet insatiable gourmand de la vie est toujours preneur ! Joliment accompagné au piano par Maud Lebourdonnec, il nous dit au revoir sur "J'me voyais déjà", et c'est avec regret que nous devons quitter nos hôtes. Nous retrouverons sans nul doute et toujours avec grand plaisir notre gaillard très prochainement.