Opéras des Bouffes

0
845

Ven­dre­di 15, Same­di 16 et dimanche 17 mars 2019
Hervé : Le Retour d’Ulysse
Ulysse, décidé­ment, tarde à revenir de la guerre, et Péné­lope se lasse de faire et défaire chaque jour sa tapis­serie. Aus­si, quand on lui annonce que son époux est décédé et qu’il l’autorise par tes­ta­ment à prof­iter de la vie, elle ne se fait pas prier. Oui mais voilà, Ulysse est en fait bien vivant et c’est lui qui, déguisé en major­dome, fait le ser­vice au pre­mier repas galant que s’offre Péné­lope… En pour­suiv­ant la redé­cou­verte de l’œuvre du com­pos­i­teur Hervé, le Palazzet­to Bru Zane révèle chaque fois davan­tage l’immense tal­ent comique d’un rival d’Offenbach injuste­ment oublié

Péné­lope : Mar­i­on Grange
Ulysse : Artavazd Sargsyan
Coqsi­gru : Pierre Derhet
Albi­nus : en cours de distribution
Thibaut Gar­cia : Gui­tare et adaptation
Con­stance Lar­rieu : Mise en scène
Camille Val­lat : Scènes et Costumes

Ven­dre­di 17, same­di 18 et dimanche 19 mai 2019
Robert Plan­quette : On demande une femme de chambre
Paul Hen­ri­on : Chanteuse par amour
Le point com­mun entre ces deux ouvrages ? L’abattage scénique hors pair de la sopra­no Anna Judic pour qui les théâtres parisiens des années 1870 com­mandèrent des ouvrages la présen­tant seule en scène dans les sit­u­a­tions les plus cocass­es qui soient. « One woman show » avant l’heure, ces deux titres explorent tous les tal­ents de jeu de la vedette du café-con­cert parisien dans une palette allant de la bour­geoise jalouse à la femme de cham­bre sans-gêne. L’occasion pour le Palazzet­to Bru Zane de remet­tre en lumière deux com­pos­i­teurs, dont l’un – Plan­quette – fig­u­rait sur les car­touch­es ornant la façade du Théâtre Marigny à sa construction

Ven­dre­di 21, same­di 22 et dimanche 23 juin 2019
Frédéric Bar­bi­er : Faust et Marguerite
Charles Lecocq : Sauvons la caisse
Deux acteurs de province se pré­par­ent pour chanter Faust de Goun­od dans un théâtre mod­este, mais leur dis­pute rocam­bo­lesque leur fait rater leur entrée en scène… De son côté, une domp­teuse de cirque débar­que chez un mil­liar­daire russe (pour régler ses comptes avec lui), lequel n’est en fait que le domes­tique déguisé de celui-ci. Quipro­qu­os bur­lesques garan­tis. En asso­ciant ces deux opéras-bouffes en un acte, c’est de la con­di­tion des artistes au XIXe siè­cle que par­le ce spec­ta­cle, sur un ton résol­u­ment débridé et taquin. Le Palazzet­to Bru Zane asso­cie pour l’occasion l’un des maîtres de l’opérette – Charles Lecocq – à un com­pos­i­teur dont on aurait tort de mécon­naître plus longtemps le tal­ent comique.