Queen-A-Man

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Spectacle de rue. 50 minutes.
Toutes les dates sur le site de la compagnie.

Le 24 novem­bre 1991, Far­rokh Bul­sara décède des suites du sida.
Trente ans plus tard, l’équipe mas­cu­line de majorettes Queen-A-Man, menée par leur cap­i­taine bre­tonne, décide de lui ren­dre hom­mage et crée un spec­ta­cle en son honneur.
Élégam­ment vêtus, mous­tach­es et bâtons au vent, ils dédi­ent leur show à Far­rohk, mieux con­nu sous le nom de Fred­die Mer­cury, chanteur et leader charis­ma­tique du non moins mythique groupe de rock Queen.
Fred­die Mer­cury, fig­ure hors norme, avait seule­ment 45 ans quand il s’est éteint. C’est aus­si la moyenne d’âge de l’équipe : un hom­mage choré­graphique et sen­si­ble par des fans pas tout jeunes… mais pas si vieux !

Cécile le Guern et ses Queen-a-man ©Jean-Michel Gilbert

Notre avis : Après avoir fait un car­ton dans le Off du fes­ti­val Chalon dans la rue, Queen-A-Man pour­suit sa tournée. C’est à Clichy, dans le parc Roger Salen­gro, qu’une foule éton­née et vite con­quise a décou­vert ce spec­ta­cle hors norme.
Du pub­lic émer­gent les mem­bres de cette troupe émérite qui se trans­forme en autant de Fred­die, capette à mous­tache, bâton de majorette et lunettes noires à l’appui, le tout dirigé par la cap­i­taine Cécile munie de son sifflet.

Après un salut à l’artiste qui doit, depuis le ciel, être bien con­tent qu’un tel hom­mage lui soit ren­du, les titres de Queen, judi­cieuse­ment choi­sis, s’enchaînent alors, tous choré­graphiés avec une par­faite élé­gance et un sens de l’effet – qu’il soit comique ou plus touchant – savam­ment cal­culé. Cette troupe mas­cu­line de majorettes plus toutes jeunes, offre qui plus est une dimen­sion unique et irré­sistible à ce spec­ta­cle. Toutes et tous clowns, cir­cassiens, leur pra­tique est mise au ser­vice de la choré­gra­phie, exé­cutée avec une mal­ice déli­cieuse. Que ce soient les enfants ou les per­son­nes âgées, per­son­ne ne se fait pas prier lorsqu’est lancée une invi­ta­tion à taper dans ses mains ou à chanter. Ce côté bon enfant fait mouche et les cinquante min­utes du spec­ta­cle passent bien vite.

Cécile le Guern, à l’origine du pro­jet, con­fie qu’elle n’a fini par appréci­er Queen que tar­di­ve­ment, presque par acci­dent, elle qui jugeait cette musique trop cal­i­brée pour la bande FM. Nul plus bel hom­mage n’aurait pu être ren­du au groupe et à son charis­ma­tique leader dont la voix élé­giaque toni­fie et bouleverse.

Notez égale­ment que le 5 octo­bre, France 3 Pays-de-Loire dif­fusera un doc­u­men­taire sur l’aven­ture de ce spec­ta­cle et de cette com­pag­nie. Nous aurons l’oc­ca­sion de vous en reparler.

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