Ding, le cabaret improvisé

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Théâtre des Mathurins – 36, rue des Mathurins, 75008 Paris.
À partir du 3 novembre, les lundis à 20h
La Compagnie NEW se produit également sur les routes de France et à l’étranger.
Pour en savoir plus, consultez le site de la compagnie.

Ding, le cabaret improvisé, le dernier-né de la compagnie NEW : « La seule revue qui ne sera jamais revue ! »

C’est quoi, Ding ? C’est une dizaine d’artistes prêts à composer en direct des numéros pluridisciplinaires (chant, théâtre, musique, dessin, danse…) à partir des idées du public. Un maître de cérémonie, avide de folie, réunit dans son squat ses artistes les plus audacieux et un public trié sur le volet dans un seul but : capturer la folie elle-même. Aucun d’eux ne sait ce qui sera joué mais tout le monde en sortira sonné.

Notre avis (représentation du 1er décembre 2025) : Ding, c'est comme New, mais pas exactement. Le principe reste le même : cinq chanteur.se s, un.e dessinateur.trice et trois musicien.ne.s improvisent sur scène à partir d'idées piochées dans le public. Mais tandis que New construit en profondeur une comédie musicale tout le long de la soirée, avec Ding, les numéros s'enchaînent, comme dans une revue – qui ne sera jamais revue ! –, dans différents formats, selon qui des artistes est sollicité, et dans des styles musicaux très divers. Les chanteur.se.s, chacun.e avec son style, jouent tour à tour les maîtres de cérémonie pour interpeller des spectateurs survoltés toujours désireux de partager leurs propositions, à partir desquelles va se construire le prochain tableau musical. Et pour lancer cette nouvelle séquence improvisée, le rituel du Ding s'impose, comme un totem qu'il faut invoquer pour convoquer le dieu de l'impro ! Précisons que le Ding sert également à arrêter le numéro en cours pour lui donner une nouvelle direction, toujours plus délirante.

Comme toujours, une formidable équipe relève les défis les plus loufoques. Le soir où nous y étions, un duo voix-saxophone laissait place à une battle entre voisins à propos des poubelles de l'immeuble, avant une improbable prise de becs entre deux dentistes divorcés sur une île déserte. Une mini-comédie musicale intitulée "Les caleçons, c'est surcoté" viendra joyeusement clore une soirée ding(ue) et rythmée. Les visuels projetés en fond de scène et confectionnés en direct ajoutent une dimension d'urgence et un décor qui enrichissent la prestation. Et bien sûr, on rit, beaucoup, fort, jusqu'à se gondoler, comme lors de cette improbable et impayable rencontre entre Michael Jackson et Donald Duck.

On l'aura compris : si vous êtes déjà fatigué.e de l'hiver ou terassé.e par le surmenage, il est urgent de prendre un bain de folie avec Ding.

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