Canada — Kinky Boots

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La troupe de la comédie musi­cale Kinky Boots © Matthew Mur­phy

Musique : Cyn­di Lauper
Livret : Har­vey Fierstein
Paroles : Cyn­di Lauper
Mise en scène et choré­gra­phies : Jer­ry Mitchell

Char­lie Price peine à répon­dre aux attentes de son père et à pren­dre en charge l’entreprise famil­iale Price & Sons. Ayant l’avenir de la fab­rique entre les mains, il obtient l’aide inat­ten­due de la spec­tac­u­laire Lola, une fab­uleuse artiste qui a besoin de solides talons aiguilles.

Mise en scène et choré­graphiée par le lau­réat de deux prix Tony, Jer­ry Mitchell (Legal­ly Blonde, Hair­spray), Kinky Boots, dont le livret est écrit par Har­vey Fier­stein (La Cage aux Folles), légende de Broad­way et lau­réat de qua­tre prix Tony, a rem­porté six prix Tony, dont ceux de la meilleure comédie musi­cale et de la meilleure chorégraphie.

Notre avis (2017) :
Mon­tréal a le priv­ilège d’ac­cueil­lir la tournée nord-améri­caine du suc­cès de Broad­way : Kinky Boots ! En cette soirée de pre­mière, la troupe a su « met­tre le feu » à la salle Wilfrid-Laurier.

Kinky Boots nous trans­porte d’une man­u­fac­ture de souliers pour hommes de Northamp­ton en Angleterre aux très « glam­our » défilés de mode de Milan. Char­lie Price s’efforce de sat­is­faire les attentes de son père en reprenant l’entreprise famil­iale, Price & Son. Alors que l’avenir de la man­u­fac­ture sem­ble incer­tain, Char­lie reçoit l’aide improb­a­ble mais inap­pré­cia­ble de Lola, une flam­boy­ante artiste qui a besoin de talons aigu­illes robustes.

« Lola » de la comédie musi­cale Kinky Boots © Matthew Mur­phy

Kinky Boots peut compter sur une troupe spec­tac­u­laire. Chaque mem­bre de l’équipe apporte son tal­ent à l’ensem­ble. On remar­que toute­fois le charisme et la puis­sante voix de J. Har­ri­son Ghee en Lola / Simon dont chaque appari­tion provoque l’o­va­tion du pub­lic. Il réus­sit même un « Show­stop­per » lors de sa pres­tigieuse inter­pré­ta­tion de « Hold me in Your Heart », l’un des moments forts de la pièce. Son acolyte Curt Hansen offre quant à lui un Char­lie Price qui con­trôle son jeu et pos­sède égale­ment une voix puis­sante, bien qu’un peu nasil­larde. Son inter­pré­ta­tion de « Soul of a Men » est néan­moins incroyable.

Nous avons par­ti­c­ulière­ment aimé les nom­breux numéros de groupe qui pro­posent des choré­gra­phies grandios­es et impres­sion­nantes. Le décor, imposant, ne nous éblouit qu’à la fin du spec­ta­cle. Aupar­a­vant, il reste qua­si­ment iden­tique : l’u­sine ini­tiale est agré­men­tée d’ac­ces­soires qui nous font voy­ager dans un pub ou sur un ring de boxe.

Avec sa musique « élec­tro-pop des années 80 », Cindy Lau­per a su séduire le pub­lic. Les spec­ta­teurs sem­blent con­quis, tant par les chan­sons très ryth­mées que par les balades mielleuses. Les dia­logues de Har­vey Fier­stein se révè­lent drôles et émou­vants. Ils ont su créer, ensem­ble, une comédie musi­cale de qual­ité, que ce soit dans ses textes par­lés ou chan­tés… et c’est appréciable !

On recom­man­dera sans réserve de voir ce rafraîchissant Kinky Boots devenu l’une des comédies musi­cales incon­tourn­ables du moment !

*Représen­ta­tions en anglais