Quelle fut votre première émotion, ou votre plus grande émotion liée à une comédie musicale ?
Il y en a plusieurs : Il y a les émotions en tant que spectateur ; par exemple quand j’ai vu ma sœur, Aude Gilliéron, elle aussi artiste de comédie musicale, pour la première fois sur scène ou lorsque j’ai pleuré devant un Billy Elliot particulièrement touchant à Londres. Et il y a les émotions en tant que comédien : lors de mon spectacle de fin de formation à l’ECM, où j’ai joué le personnage d’Edward aux mains d’argent, transporté par mes amis et camarades de classe. Plus récemment le rôle de Sweeney Todd qui m’a appris à dépasser mes limites. Une chose est sûre, en comédie musicale, les émotions sont nombreuses !
Pour vous quels sont les ingrédients pour une comédie musicale parfaite ?
Des rires et des larmes. De la passion, de la réflexion, de la magie et un peu de Sugar, Butter, Flour !
Vous faites partie de la génération émergente, quel sens cela a‑t-il pour vous ?
C’est une responsabilité ! J’aime profondément le théâtre musical et je désire qu’il puisse faire partie de la culture francophone à part entière. Je vais dans ce sens en m’affirmant en tant qu’artiste déterminé à honorer un art que je considère comme majeur, en assumant la relève de la génération si inspirante qui nous précède, et en valorisant les employeurs qui estiment leurs artistes et leur art !
Quel rôle rêvez-vous d’incarner et pourquoi ?
J’aime défendre tous types de personnages et explorer leurs particularités respectives. Une de mes plus grandes joies est de savoir qu’il existe des centaines de personnages tous extrêmement différents les uns des autres à aimer et à incarner. Je rêve d’incarner des personnages que je ne connais pas encore, qui m’en apprenne un peu plus sur leur histoire et sur la mienne !
Si vous pouviez demander à un auteur compositeur d’écrire un rôle spécialement pour vous, quel serait-il ?
Je demanderais un personnage que l’auteur aime, qui a des enjeux et des buts, auquel les gens peuvent s’identifier.
Sinon et d’une manière plus générale , je profite de l’occasion pour demander officiellement aux compositeurs d’écrire des rôles pour baryton-basse. Ils sont trop rares dans le théâtre musical contemporain, alors même qu’ils peuvent donner relief et profondeur aux récits.
Sinon et d’une manière plus générale , je profite de l’occasion pour demander officiellement aux compositeurs d’écrire des rôles pour baryton-basse. Ils sont trop rares dans le théâtre musical contemporain, alors même qu’ils peuvent donner relief et profondeur aux récits.