Londres — Big Fish The Musical (Critique)

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Livret de John August
Musique & Lyrics de Andrew Lippa
Mise en scène par Nigel Harman

Notre avis : Big Fish The Musi­cal est la ver­sion musi­cale du film de Tim Bur­ton de 2003, pro­duite dix ans plus tard à Broad­way sur un livret de son scé­nar­iste John August et les chan­sons de Andrew Lip­pa (The Addams Fam­i­ly, The Wild Par­ty). On y retrou­ve l’at­tachant Edward Bloom et tous les per­son­nages improb­a­bles qu’il ren­con­tre au cours de sa vie abra­cadabran­tesque. C’est un hymne aux liens famil­i­aux et à la réal­i­sa­tion de soi qui tire imman­quable­ment les larmes aux idéalistes.

Dans le rôle prin­ci­pal, Kelsey Gram­mer (le Dr. Frasi­er Crane à la télévi­sion de 1984 à 2004 dans Cheers et Frasi­er, puis vu à Broad­way dans La Cage aux Folles et Find­ing Nev­er­land) inter­prète avec bon­heur un père que tout le monde aurait voulu avoir… ou pas, selon que l’on aime les sur­pris­es et les leçons sub­lim­i­nales. Sa présence sur scène comble large­ment sa voix qui n’est pas inou­bli­able. Et puis, il a pour le rem­plac­er lors des flash­backs Jamie Mus­ca­to (Spring Awak­en­ing, Dog Fight) qui campe un Edward Bloom jeune sachant altern­er naïveté et charisme, et pos­er la voix exacte­ment comme il faut.

On regret­tera la dis­pari­tion de la chan­son et des cla­que­ttes d’ouverture, ain­si que les décors et les cos­tumes un peu cheap, mais l’émotion est bien présente dans cette pro­duc­tion et l’œuvre solide­ment représen­tée. C’est donc un spec­ta­cle que l’on peut recom­man­der à tous nos lecteurs de pas­sage à Londres.

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