Parlez-nous de vos premiers pas dans l’univers de la musique…
C’était au secondaire, à l’Académie Lafontaine qui possède un para-scolaire très complet ; je faisais partie de la chorale. À ce moment-là, une carrière n’était pas une évidence pour moi. Ca l’est devenu à l’occasion d’un voyage à New-York, où j’ai assisté à une comédie musicale. J’ai alors regardé du côté des Cégeps (NDLR : Lycée) qui offraient l’option théâtre musical et j’ai été accepté au Cégep Lionel-Groulx. Ensuite, j’ai signé des premiers contrats pour des évènements corporatifs, surtout en tant que chanteur. .
Vous avez été l’un des participants de la télé-réalité musicale Mixmania 2. Parlez-nous de votre expérience.
C’est très particulier comme aventure car on ne sait pas ce qui va se passer aux fil des 10 semaines. Cela m’a permis d’en connaître un peu plus sur le milieu musical. Avec Mixmania, j’ai eu la chance d’enregistrer un CD et de participer à la tournée de spectacles à travers le Québec. C’est un peu irréel pour un jeune de 15 ans de vivre une vie de « star ». Tournage, session de photo, enregistrement, émotions des fans… C’est irréel. Mais j’y ai appris beaucoup de choses, comme à l’école. C’est sans doute grâce à Mixmania que j’ai appris la difficulté de ce métier, qui demande en permanence de faire ses preuves.
Comment passe-t-on de chanteur à artiste pluridisciplinaire ?
Alors que je ne prenais pas les autres disciplines au sérieux, je m’y suis consacré entièrement du jour au lendemain. Outre le stage de comédie musicale à New-York avec le Cégep, j’ai suivi une masterclass en danse avec Thayne Jasperson (Newsies, Matilda, Hamilton).
Le stage à New-York s’est bien passé ?
Au Cégep, nous étions considérés comme « intermédiaires » dans tous les styles de danses — jazz, claquettes et ballet — mais là-bas, c’était quelque peu différent. Mon ami et moi, nous nous sommes inscrits au cours de jazz et claquettes « intermédiaire » mais pour eux, nous n’étions même pas au niveau « débutant »…(rires). Ce fut une leçon d’humilité.
Vous jouer dans le spectacle-événement Saturday Night Fever. Pouvez-vous nous parler de votre expérience ?
Je joue le rôle de Bobby, le meilleur ami de Tony (Nico Archambault). Bobby est un angoissé, un nerveux. Il a quelques problèmes. L’aventure de Bobby tourne autour de son histoire d’amour avec Pauline. Elle est la source de ses problèmes. Un fait cocasse ? On ne la voit jamais sur scène. J’aime jouer ce rôle, qui n’est pas si loin de moi.
La collaboration entre artistes français et québécois s’est-elle bien passée ?
Oui très bien. Saturday Night Fever a été monté pour le Québec en 28 jours. Avec l’aide du chorégraphe, Malik (Le Nost) et de quelques danseurs français, nous avons enchaîné les répétitions. Ils ont été nos piliers, nos modèles pour le spectacle. Une fois que les artistes québécois avaient bien intégré le spectacle, les artistes français se sont joints à nous et nous avons formé une grande famille. J’ai hâte de les retrouver.
Que diriez-vous au public pour l’inciter à voir le spectacle ?
Que c’est un spectacle de divertissement sans baisse de rythme ! Les scènes courtes qui respectent le film s’enchaînent très bien et les numéros de danse sont incroyables. Le numéro « Disco Inferno » est, selon moi, exceptionnel. Par ailleurs, le metteur en scène, Stéphane Jarny, a le souci du détail. Enfin, les costumes et les décors sont parfaits. Rien n’a été laissé au hasard. A mon avis, c’est un spectacle grandiose.
Avez-vous d’autres projets ?
Un « showcase » de On ira tous à Miami, la nouvelle comédie musicale de Marc Drouin. J’ai déjà participé à quelques clips pour ce spectacle. J’adore faire ces vidéoclips, si différents les uns des autres, dans le style et dans le jeu. Par ailleurs, je me suis mis à apprendre la guitare, car j’aimerais bien un jour créer mes propres compositions.