Matthieu Lévesque : De Mixmania à Saturday Night Fever

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Matthieu Lévesque dans son rôle de Bob­by © Guil­laume D. Cyr

Par­lez-nous de vos pre­miers pas dans l’u­nivers de la musique…
C’é­tait au sec­ondaire, à l’A­cadémie Lafontaine qui pos­sède un para-sco­laire très com­plet ; je fai­sais par­tie de la chorale. À ce moment-là, une car­rière n’é­tait pas une évi­dence pour moi. Ca l’est devenu à l’oc­ca­sion d’un voy­age à New-York, où j’ai assisté à une comédie musi­cale. J’ai alors regardé du côté des Cégeps (NDLR : Lycée) qui offraient l’op­tion théâtre musi­cal et j’ai été accep­té au Cégep Lionel-Groulx. Ensuite, j’ai signé des pre­miers con­trats pour des évène­ments cor­po­rat­ifs, surtout en tant que chanteur. .

Vous avez été l’un des par­tic­i­pants de la télé-réal­ité musi­cale Mix­ma­nia 2. Par­lez-nous de votre expérience.
C’est très par­ti­c­uli­er comme aven­ture car on ne sait pas ce qui va se pass­er aux fil des 10 semaines. Cela m’a per­mis d’en con­naître un peu plus sur le milieu musi­cal. Avec Mix­ma­nia, j’ai eu la chance d’en­reg­istr­er un CD et de par­ticiper à la tournée de spec­ta­cles à tra­vers le Québec. C’est un peu irréel pour un jeune de 15 ans de vivre une vie de « star ». Tour­nage, ses­sion de pho­to, enreg­istrement, émo­tions des fans… C’est irréel. Mais j’y ai appris beau­coup de choses, comme à l’é­cole. C’est sans doute grâce à Mix­ma­nia que j’ai appris la dif­fi­culté de ce méti­er, qui demande en per­ma­nence de faire ses preuves.

Com­ment passe-t-on de chanteur à artiste pluridisciplinaire ?
Alors que je ne pre­nais pas les autres dis­ci­plines au sérieux, je m’y suis con­sacré entière­ment du jour au lende­main. Out­re le stage de comédie musi­cale à New-York avec le Cégep, j’ai suivi une mas­ter­class en danse avec Thayne Jasper­son (Newsies, Matil­da, Hamil­ton).

Le stage à New-York s’est bien passé ?
Au Cégep, nous étions con­sid­érés comme « inter­mé­di­aires » dans tous les styles de dans­es — jazz, cla­que­ttes et bal­let — mais là-bas, c’é­tait quelque peu dif­férent. Mon ami et moi, nous nous sommes inscrits au cours de jazz et cla­que­ttes « inter­mé­di­aire » mais pour eux, nous n’é­tions même pas au niveau « débu­tant »…(rires). Ce fut une leçon d’humilité.

Vous jouer dans le spec­ta­cle-événe­ment Sat­ur­day Night Fever. Pou­vez-vous nous par­ler de votre expérience ?
Je joue le rôle de Bob­by, le meilleur ami de Tony (Nico Archam­bault). Bob­by est un angois­sé, un nerveux. Il a quelques prob­lèmes. L’aven­ture de Bob­by tourne autour de son his­toire d’amour avec Pauline. Elle est la source de ses prob­lèmes. Un fait cocasse ? On ne la voit jamais sur scène. J’aime jouer ce rôle, qui n’est pas si loin de moi.

Matthieu Lévesque dans son rôle de Bob­by © SNF LCQ

La col­lab­o­ra­tion entre artistes français et québé­cois s’est-elle bien passée ?
Oui très bien. Sat­ur­day Night Fever a été mon­té pour le Québec en 28 jours. Avec l’aide du choré­graphe, Malik (Le Nost) et de quelques danseurs français, nous avons enchaîné les répéti­tions. Ils ont été nos piliers, nos mod­èles pour le spec­ta­cle. Une fois que les artistes québé­cois avaient bien inté­gré le spec­ta­cle, les artistes français se sont joints à nous et nous avons for­mé une grande famille. J’ai hâte de les retrouver.

Que diriez-vous au pub­lic pour l’inciter à voir le spectacle ?
Que c’est un spec­ta­cle de diver­tisse­ment sans baisse de rythme ! Les scènes cour­tes qui respectent le film s’en­chaî­nent très bien et les numéros de danse sont incroy­ables. Le numéro « Dis­co Infer­no » est, selon moi, excep­tion­nel. Par ailleurs, le met­teur en scène, Stéphane Jarny, a le souci du détail. Enfin, les cos­tumes et les décors sont par­faits. Rien n’a été lais­sé au hasard. A mon avis, c’est un spec­ta­cle grandiose.

Avez-vous d’autres projets ?
Un « show­case » de On ira tous à Mia­mi, la nou­velle comédie musi­cale de Marc Drouin. J’ai déjà par­ticipé à quelques clips pour ce spec­ta­cle. J’adore faire ces vidéo­clips, si dif­férents les uns des autres, dans le style et dans le jeu. Par ailleurs, je me suis mis à appren­dre la gui­tare, car j’aimerais bien un jour créer mes pro­pres compositions.

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