Il y a certaines artistes qu’on aime indéfectiblement. Stacey Kent fait partie de celles-là. Son denier album, disponible depuis le 10 novembre, fait la part belle aux compositeurs de comédies et films musicaux. De Michel Legrand, elle reprend « Summer Me, Winter Me », (paroles d’Alan et Marilyn Bergman) qui donne son nom à l’abum, ainsi que « La Valse des lilas ». On y trouve « Happy Talk », un des airs de Bloody Mary dans South Pacific du duo Rodgers et Hammerstein, et « Show Me », extrait de My Fair Lady d’Alan Jay Lerner et Frederick Loewe.
Depuis ses débuts, Stacey Kent puise régulièrement chez les compositeurs du « Great American Songbook ». En 2000, elle rendait hommage au plus emblématique des danseurs de l’âge d’or d’Hollywood dans son album Let Yourself Go: Celebrating Fred Astaire. En 2002, elle célébrait l’un des mélodistes les plus accomplis dans son album In Love Again: The Music of Richard Rodgers. Et l’année suivante, elle sortait The Boy Next Door, un album qui inclut des chansons de Irving Berlin, Cole Porter (Kiss Me, Kate, Anything Goes), Rodgers & Hammerstein (Oklahoma!) ou encore « The Trolley Song », rendue célèbre par Judy Garland dans le film Meet Me in St. Louis – dont est également extraite « The Boy Next Door ».
On connaît également les affinités de Stacey Kent pour le répertoire français. Ainsi, le nouvel album contient deux fois « Ne me quitte pas », l’éternel succès de Jacques Brel, en version française et en version anglaise, ainsi que « Sous le ciel de Paris » en version anglaise.
L’album Summer Me, Winter Me est disponible sur toutes les plateformes, notamment Qobuz.
Il y a deux ans, Stacey Kent offrait déjà, dans l’émission « Boomerang » de France Inter, une interprétation saisissante de « La Valse des lilas » :