Notre avis : Le festival d’opérette de Lamalou-les-Bains a décidément retrouvé ses belles couleurs grâce à TLA et à la sagacité de sa directrice, Annie Grenier.
Après un flamboyant Gipsy de Francis Lopez qui a ouvert le bal, c’était au tour de la revue Paris Champagne de dévoiler strass et plumes devant un public venu nombreux dans l’écrin du théâtre municipal, ouvert en 1880.
Pas moins de six comédien.ne.s, chanteurs et danseurs entourés de quatre danseuses (ballet de Fabby Renaud) et d’un maître de cérémonie (Claude Deschamps) dans ce panorama de la chanson française. Ils ont interprété plus de cinquante chansons issues du patrimoine.
De Trenet à Aznavour, en passant par Chevalier ou Reggiani – ou bien même Lemarque ou Mick Michel –, ce parcours en musique de chansons populaires (ou à texte) nous a promenés dans différents quartiers de la capitale, au rythme des saisons. Dans cette balade de charme, au son d’opérettes ou de comédies musicales célèbres, nous sommes passés des claquettes au french cancan à un rythme effréné.
Nos jeunes artistes, que nous connaissons bien maintenant, forts de leurs récents succès, n’ont pas ménagé leur peine. Citons : Céleste Hauser (Al Capone, Les Souliers rouges) ; Julie Morgane, fidèle interprète des saisons du festival alternant des répertoires variés de Lopez à Offenbach ; Vincent Escure (Spamalot) ; Maxime Guerville (Le Roi lion) ; Grégory Benchenafi (La Voix d’or) ; Maxime de Toledo (Wonderful Town, Passion) qui, tout comme Grégory, alterne théâtre et théâtre musical avec succès. Nous les retrouverons d’ailleurs tous deux en novembre prochain dans Les Misérables au Châtelet. Habilement mis en scène par Dany Luck, cette revue créée voici treize ans n’a pas pris une ride et nous réserve encore de beaux jours.