Irrésistible Offenbach

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Théâtre de Passy – 95, rue de Passy, 75016 Paris.
Dès le 6 avril 2023, du mardi au samedi à 21h, le dimanche à 16h.
Renseignements et réservations sur le site du Théâtre de Passy.

Dans cette comédie au rythme effréné, une galax­ie de per­son­nages hauts en couleur vib­ri­onne autour d’Offenbach et de sa maîtresse, la grande can­ta­trice Hort­ense Schneider !

Irré­sistible Offen­bach met en scène le génial com­pos­i­teur, tré­sor de notre pat­ri­moine nation­al, dans les dix dernières années de sa vie, lorsqu’il est au faîte de sa gloire et devenu incon­tourn­able dans ce Paris de fin de Sec­ond Empire, cœur bat­tant du monde artis­tique. Alors qu’il dirige le Théâtre des Bouffes Parisiens, il doit se débat­tre entre des créanciers exas­pérés par sa folie des grandeurs, des amours con­trar­iées et la ges­tion de son réper­toire qui compte déjà nom­bre de suc­cès phénoménaux.

Per­son­nage cen­tral de cette comédie jubi­la­toire en qua­tre actes et au rythme effréné, Jacques Offen­bach (Jean-Paul Far­ré) nous appa­raît tour à tour excen­trique, manip­u­la­teur, cœur d’artichaut, et tra­ver­sé par de géniales ful­gu­rances. Autour de lui, une galax­ie de per­son­nages hauts en couleur s’agite et vib­ri­onne… Il y a d’abord la grande can­ta­trice Hort­ense Schnei­der (Héloïse Wag­n­er), sa maîtresse plus ou moins légitime, reine des caprices, et qui, sous une appar­ente friv­o­lité, se mon­tre d’une intel­li­gence et d’un cynisme red­outable. Il y a aus­si sa fidèle secré­taire de tou­jours (Clau­dine Bar­jol), qui n’a pas sa langue dans sa poche, fémin­iste avant l’heure, fine et piquante comme une soubrette de Molière. Ses pris­es de bec avec l’odieux concierge du théâtre (Daniel Jean-Col­lore­do), telle­ment rétro­grade et aigri qu’il en devient comique, offrent de purs moments d’affrontements joyeux. Il y a enfin la fraîche et pure jeune pre­mière (Alex­ie Ribes), pas si can­dide qu’elle en a l’air, et qui, en une chan­son coquine et deux pas de french can­can, fera tourn­er la tête du grand homme, et l’ami fidèle et loy­al (David Le Roch), qui endossera le rôle attachant du cocu naïf et souffre-douleur…

On a tous au moins enten­du par­ler des œuvres grandios­es d’Offenbach (La Vie parisi­enne, La Péri­c­hole, La Belle Hélène…), mais on con­naît moins sa vie mou­ve­men­tée et si car­ac­téris­tique de cette ému­la­tion cul­turelle de la fin du XIXe siè­cle. Les auteurs d’Irré­sistible Offen­bach ont réus­si ce que le héros de cette pièce n’aurait pas renié : nous instru­ire dans de grands éclats de rire…

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