Emilie Jolie revient à partir du 21 octobre sur la scène du Comedia

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A par­tir du 21 octo­bre un très beau livre d’image va de nou­veau s’ouvrir et enchanter de nou­velles généra­tions. En effet Nico­las Talar et Jean-Marc Ghanas­sia pro­duisent une nou­velle ver­sion scénique du con­te inven­té voilà 40 ans par Philippe Cha­tel, ce dernier co-sig­nant la mise en scène avec Lau­rent Ser­ra­no. Six extraits furent présen­tés ce 27 sep­tem­bre et ont facile­ment con­va­in­cu le pub­lic. Non seule­ment des musi­ciens seront sur scène (il est tou­jours étrange de le pré­cis­er, tant cela devrait être une oblig­a­tion) afin de jouer et accom­pa­g­n­er une troupe qui s’annonce épatante, Flo­rence Pel­ly (l’horloge) et Vin­cent Heden (le grand oiseau, entre autre…) en tête. La jeune Glo­ria, chargée d’interpréter le rôle titre, sait par­faite­ment charmer son audi­toire. Gageons que ses deux con­sœurs Zoé et Johan­na Ser­ra­no, qui l’interpréteront en alter­nance, auront la même aisance. Le con­teur sera inter­prété par Bruno Des­planche, le héris­son par Djamel Mehnane. MTa­tiana incar­n­era la sor­cière et Emmanuelle Bouaz­iz, qui signe égale­ment les choré­gra­phies, l’autruche qui rêve de Broadway.

Si la magie de ce con­te fan­tas­tique fonc­tionne tou­jours à plein, c’est sans nul doute parce que la mièvrerie en est absente. Dans les extraits choi­sis hier il est tou­jours frap­pant de s’apercevoir que la chan­son du grand oiseau, qui ouvrit la présen­ta­tion, ne par­le finale­ment que de la mort, Emi­lie rêvant d’aller au Par­adis avant même d’avoir eu le temps de vivre sa vie. Un con­te qui, à l’instar du prince, est absol­u­ment char­mant, mais pas débutant.