Brève rencontre avec Ladislas Chollat

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En 2020, avant le confinement, Ladislas Chollat nous confiait son envie de remonter Les Misérables. Ce sera chose faite en novembre prochain au Théâtre du Châtelet.

En marge de la présen­ta­tion à la presse des Mis­érables le 29 avril 2024, nous avons pu échang­er briève­ment avec son met­teur en scène, Stanis­las Chollat.

Nous vous con­nais­sons depuis longtemps comme met­teur en scène de théâtre. Il sem­blerait, en tous cas en France, que vous soyez attiré depuis quelques saisons par le monde musical.…
La musique a tou­jours représen­té un élé­ment impor­tant dans ma vie et trou­vé sa place dans mes mis­es en scène de théâtre. Elle est tou­jours pen­sée en amont, jamais insérée au dernier moment. Effec­tive­ment Les Mis­érables qui sera ma qua­trième mise en scène musi­cale (après Résiste, Oliv­er Twist et Molière) con­stitue un événe­ment impor­tant et pas­sion­nant dans ma car­rière par l’am­pleur de l’en­tre­prise. Le spec­ta­cle Molière m’a demandé un fort investisse­ment de temps cette année. J’af­fec­tionne beau­coup la comédie musi­cale ; j’avais aupar­a­vant mis en scène des spec­ta­cles de Julien Clerc, dont par ailleurs j’avais pro­jeté de faire un show dans le style de Résiste con­sacré à son réper­toire. Hélas le pro­jet n’a pas abouti…

Vous nous con­firmez que vous êtes avant tout investi dans un pro­jet artis­tique par la direc­tion d’acteurs ?
Tout à fait, et c’est pour cela que les prin­ci­paux élé­ments de mise en scène doivent être réglés en amont pour que je puisse m’y con­sacr­er totale­ment au démar­rage des répéti­tions. Je pense à Oliv­er Twist qui représente le par­fait exem­ple d’un vrai jeu dra­ma­tique et théâ­tral… avec de la musique!

Vous sem­blez au théâtre puis­er dans un réper­toire exis­tant plutôt que mon­ter de nou­veaux textes.
J’ai en effet mis en scène deux pièces du réper­toire de l’au­teur anglais Alan Ayck­bourn tout récem­ment, L’Amour chez les autres et Une sit­u­a­tion déli­cate, qui juste­ment fait la part belle au rythme sans faille que doivent trou­ver les comé­di­ens. Je reviens d’un long séjour du Japon où j’ai mon­té deux pièces de Flo­ri­an Zeller, dont La Mère, auteur pour lequel j’ai énor­mé­ment d’admiration.

Un jeune auteur dont on n’a pas vu de nou­velles pièces depuis un cer­tain temps…
(rires)… Atten­dez, ça va venir !

Une con­clu­sion à ce trop bref entretien ?
Le temps hélas manque cru­elle­ment pour lire et décou­vrir de nou­veaux textes… Jon­gler entre vie pro­fes­sion­nelle et per­son­nelle est un exer­ci­ce de style. Je ne souhaite en tout cas pas sac­ri­fi­er la sec­onde qui m’est trop précieuse.

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