Guinguette Front Populaire (Critique)

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Chant : Eric Perez
Chant : Flo­re Boixel
Accordéon : Alain Bruel
Bat­terie : Éric Boccalini
Arrange­ments : Jean-Marc Padovani

Same­di 28 juil­let 21h00 : Cour de l’archidi­a­coné, Cahors
Dimanche 05 août 21h00 : Théâtre de l’U­sine, Saint-Céré
Ven­dre­di 10 août 21h00 : Source de la Salmière, Miers / Alvignac

Résumé : Tour de chant enjoué pour écouter ou réé­couter les chan­sons pop­u­laires des années 30 : Fréhel, Mist­inguett, Geor­gette Plana, Luci­enne Delyle, Fer­nan­del, Bar­bara mais aus­si Charles Trenet et bien d’autres ! On fre­donnera La java bleue, Sous les ponts de Paris avec le plus beau des tan­gos du monde, avec La vipère du trot­toir, Le doux caboulot, on rira sur La môme caoutchouc en cher­chant où sont passés tous nos amants ! De la java au tan­go, de la valse à la musette … avec et grâce aux arrange­ments de Jean-Marc Padovani, retrou­vez cet air de jazz loin­tain comme dans ces bals des années 30.

Notre avis : Comé­di­en, chanteur, met­teur en scène et directeur artis­tique du Fes­ti­val de Saint-Céré, Eric Perez pro­pose avec Guinguette Front Pop­u­laire de revis­iter le réper­toire musi­cal français (et pop­u­laire, donc) des années 30. On y évoque les guinguettes qui fer­ment leurs volets, les mau­vais garçons (pas si méchants que ça) et les filles malchanceuses, on y danse la java, qu’elle soit bleue ou bath et on voy­age dans cette époque à tra­vers des titres con­nus et moins con­nus. Ces titres sont pro­posés dans le cadre d’un réc­i­tal (pas de vel­léité de réc­it ou de dra­maturgie) inter­prété par Eric Perez et Flo­re Boix­el, com­plices et espiè­gles. Les musi­ciens sont ici plus que des accom­pa­g­nants, ils pren­nent par­fois le devant de la scène pour des pas­sages instru­men­taux. Les arrange­ments de Jean-Marc Padovani (égale­ment aux sax­o­phones) réin­ven­tent en grande par­tie ces airs con­nus, les ori­en­tant vers une couleur jazz cuiv­rée, soutenue en cela par la bat­terie d’Er­ic Boc­cali­ni. L’ac­cordéon d’Alain Bru­el per­met de garder une référence au son des guinguettes et des bals de l’époque. La com­bi­nai­son de tous ces élé­ments don­nent défini­tive­ment une sec­onde jeunesse à ces rengaines.

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