Paris, de nos jours.
Après des années à veiller sur le sourire le plus célèbre du monde, le gardien de la Joconde s’apprête, non sans émotion, à prendre sa retraite. Alors que commence son dernier tour de garde, il convoque Laurent, son fils, pour lui confier un récit connu de lui seul : la véritable histoire de Mona Lisa…
Entraîné par le vieux gardien dans le labyrinthe des siècles, Laurent entame un voyage extraordinaire qui lui fera comprendre qu’il n’y a pas de chefs‑d’œuvre sans mystère. Et encore moins de famille sans secrets… Vous n’imaginez pas toutes les histoires qui se cachent derrière son sourire.
Notre avis : Un père et son fils entraînent chaque spectateur dans un voyage faussement immobile. Le gardien du Louvre, pour son ultime nuit avant la retraite, renoue difficilement avec son rejeton qui n’a que du mépris pour sa vie sans ambition. Si ce n’est que les surprises et rebondissements ne vont pas manquer, et les deux hommes vont se découvrir sous un nouveau jour grâce à ce tableau emblématique : la Joconde.
Si cette pièce n’est pas musicale, Raphaël Sanchez, bien connu des amateurs du genre, en signe la musique qui nimbe d’une belle aura ce récit qui voyage dans le temps, au travers les époques. Celles de la création de l’œuvre, du célèbre vol. En s’appuyant sur des éléments véridiques et en les distordant pour nourrir son intrigue, Stéphane Landowski embarque facilement le spectateur qui, durant une heure vingt, va de découverte en découverte pour aboutir à un final assez émouvant, grâce à une filiation inattendue.
Un spectacle finement mis en scène et interprété, qui se joue tout l’été et qui vous donnera peut-être l’envie de rendre visite à Mona Lisa, au Louvre.