Le Malade imaginaire en la majeur

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Théâtre du Lucernaire – 53, rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris.
Jusqu’au 19 janvier 2025, du mardi au samedi à 18h30 le dimanche à 15h.
Billetterie : 01 45 44 57 34.
Ou sur le site du théâtre en cliquant ici.

L’adaptation musi­cale du chef‑d’œuvre de Molière. Argan est per­suadé d’être l’homme le plus malade du monde. Afin de s’assurer un sec­ours quo­ti­di­en et durable, il a décidé de mari­er sa fille à un médecin. Mais celle-ci ne compte pas se laiss­er faire… On swingue, on se dis­pute, on tou­sse, on chante, on rit mais surtout, comme dans toutes les comédies du grand Molière :
On s’aime ! Qua­tre artistes pour dix rôles, un malade imag­i­naire mais des enjeux bien réels, des mélodies entraî­nantes accom­pa­g­nées au piano pour une adap­ta­tion légère et inat­ten­due. Un spec­ta­cle musi­cal tout pub­lic qui fait rire les enfants et se ques­tion­ner les adultes.

Notre avis : Ce Malade imag­i­naire en la majeur pour­suit sa car­rière au Lucer­naire et nous ne pou­vons que nous en réjouir. Décou­vert en 2019, nom­mé cinq fois au Trophées de la comédie musi­cale et chroniqué pen­dant le Fes­ti­val d’Avignon Off 2023, le spec­ta­cle est main­tenant par­faite­ment rodé.

Cécile Dumouti­er, Mar­i­on Per­on­net, Simon Fro­get-Legendre et Arnaud Schmitt sont excel­lents et revis­i­tent le clas­sique de Molière dans une adap­ta­tion pétil­lante et une mise en scène dynamique de Raphaël Callan­dreau, qui signe égale­ment des musiques qui font vite oubli­er les stan­dards de Lul­ly. Si, par hon­nêteté, il con­vient de dire que ce n’est pas le texte de Molière « au mot le mot », l’adaptation qui est présen­tée fait tout de même enten­dre la langue de l’illustre auteur et abor­de, en les mod­ernisant, les thèmes chers à Jean-Bap­tiste Poquelin.

Alors que de gross­es pro­duc­tions peinent à nous séduire avec des moyens tech­niques impres­sion­nants, ce spec­ta­cle, avec peu de décors et cos­tumes, est des plus rafraîchissants. S’il con­stitue une excel­lente intro­duc­tion à l’œuvre de Molière pour le jeune pub­lic, il ravi­ra sans nul doute un pub­lic plus aver­ti en don­nant un éclairage mod­erne à ce classique.

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