Lorenzaccio, le spectacle musical

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Vendredi 21 et samedi 22 février 2025 à 20h30, et dimanche 23 février à 15h.
La Clef des Champs, 85290 Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Réservations ici ou auprès de l'office de tourisme au 02.51.65.11.32.

Depuis trente ans, le Vendéen Jacques Rav­e­leau-Duparc ne cesse de créer, de com­pos­er et de met­tre en scène des spec­ta­cles musi­caux dans sa Vendée natale mais aus­si à Avi­gnon, Paris ou à l’Odéon de Marseille.
Met­tant prin­ci­pale­ment à l’honneur des fig­ures his­toriques, il a per­mis à toute une généra­tion de nou­veaux tal­ents d’émerger et de se pro­duire partout en France. De Yoni Amar à Kevin Levy, de Lina Lama­ra à Flo­ri­an Cléret en pas­sant par Fab­rice Todaro, ce sont des dizaines de jeunes artistes qui ont foulé les planch­es à ses côtés et lui restent d’ailleurs fidèles au fil des années.

Après Clemenceau et la tranchée des baïon­nettes, Bon­champs ou la Force du par­don, Charette ou la Vic­toire des vain­cus, mais aus­si French Can­can ou Irma la douce, Jacques Rav­e­leau-Duparc s’attaque cette année à Mus­set avec Loren­za­c­cio, le spec­ta­cle musical.

Pub­lié en 1834 par Alfred de Mus­set, c’est seule­ment soix­ante ans plus tard, à la fin du XIXe siè­cle que Loren­za­c­cio fut représen­té pour la pre­mière fois au théâtre de la Renais­sance avec Sarah Bern­hardt dans le rôle-titre. En 1952, au Fes­ti­val d’Avignon (à l’époque de Jean Vilar), Gérard Philippe le met en scène et l’interprète. En 1976, Fran­co Zef­firelli s’en empare à la Comédie-Française avec Claude Rich puis Fran­cis Huster.

 « C’est un véri­ta­ble chef‑d’œuvre de la péri­ode roman­tique ! » , s’enthousiasme Jacques Rav­e­leau-Duparc, « qui a mar­qué mes années de col­légien. Soix­ante ans après Gérard Philippe, je souhaite retrou­ver les élans, les émo­tions de ma jeunesse et la magie d’un texte somptueux. En ajoutant, à cer­tains moments, du chant sur les textes de Mus­set, j’espère porter encore plus haut les émo­tions de cette œuvre sublime ».

Le Vendéen a donc choisi de l’adapter et d’en faire une ver­sion musi­cale, s’entourant pour cela de Rémi Bar­bi­eri (co-met­teur en scène) et de Richard Lié­geois (La Dame de pierre) pour l’orchestration. « Loren­za­c­cio est un tour­bil­lon d’é­mo­tions fortes, trans­portant le pub­lic dans une fresque épique qui explore les thèmes de l’amour, de la trahi­son et du pou­voir », pour­suit-il. Autant d’émotions que l’on ressen­ti­ra dans ses musiques.

Il a choisi de con­fi­er le rôle-titre à Thomas Vio­l­leau, comé­di­en de 27 ans, vu notam­ment dans Chance !, Irma la Douce, Les Mis­érables, Oscar et la Dame rose

Par­mi la trentaine d’artistes sur scène, on trou­vera égale­ment Michel Rabiller, Steve Chau­vry, Damien Bousseau, Gre­go­ry Arri­eta (Le Monde de Peter Pan), Guil­laume Fortineau, Fabi­en Rati­er (Big Manoir, La Vie parisi­enne, La Péri­c­hole, French Can­can), Solène Bidaud, Lau­rette Wierre. À leurs côtés, une ving­taine d’artistes cho­ristes de l’In­sti­tut musi­cal de Vendée et de l’AICOM Nantes.

L’histoire : Flo­rence 1537, le duc Alexan­dre de Médi­cis règne sur la ville. Ce tyran ter­rorise la pop­u­la­tion en menant une vie de débauche et de déshon­neur ! Loren­zo de Médi­cis, cousin du duc, organ­ise ses orgies et ses vio­lences. Les Flo­rentins le surnom­ment avec mépris « Loren­za­c­cio ». Sa mère est dés­espérée de voir ce qu’est devenu ce fils chéri. Mais der­rière ce masque de la laideur, le Loren­zo d’autrefois, idéal­iste et pur, ne serait-il pas en embus­cade pour approcher le tyran et libér­er Florence?

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