Cirque Le Roux — Entre chiens et louves

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Le Bon Marché Rive Gauche – 24, rue de Sèvres, 75007 Paris
Du 12 septembre au 31 décembre 2024 les jeudis, vendredis, samedis à 21h15, également le mercredi à partir du 20 novembre et quelques dates supplémentaires en décembre. Pour réserver, cliquez ici.
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Fort de son suc­cès avec plus de 20 000 spec­ta­teurs en 2023, Cirque Le Roux joue les pro­lon­ga­tions jusqu’au 31 décem­bre 2024.
La com­pag­nie cir­cassi­enne sera de retour sur scène au Bon Marché Rive Gauche pour vous faire vivre ou revivre une expéri­ence unique à la nuit tombée. Une nou­velle chance de décou­vrir cette créa­tion unique forte en émotions !
Dans une mise en scène vire­voltante, Entre chiens et lou­ves mêle avec agilité cirque, théâtre et ciné­ma. À la nuit tombée, au cœur du mag­a­sin, acro­baties, pas de danse et jeux d’équilibre s’enchaînent pour racon­ter le des­tin de trois per­son­nages ayant vécu dans un même lieu à trois épo­ques dif­férentes. Sur scène, huit vir­tu­os­es défient les lois de la grav­ité pour nous entraîn­er dans une aven­ture onirique.

Notre avis : Tout juste âgé de dix ans, le Cirque Le Roux s’est spé­cial­isé dans les spec­ta­cles de cirque sophis­tiqués et d’une élé­gance folle. La reprise de Entre chiens et lou­ves étaye ce con­stat. Tout d’abord pénétr­er dans l’antre de la con­som­ma­tion de luxe, alors qu’il est fer­mé au pub­lic, pro­cure un sen­ti­ment par­ti­c­uli­er, comme si l’on rece­vait une invi­ta­tion mys­térieuse et irré­sistible à voir ces stands endormis, une vie par­al­lèle grouil­lant dans le mag­a­sin. Une fois instal­lé, le décor majestueux qui évoque la façade d’une demeure racée. Et dès que le spec­ta­cle débute, avec lui le rêve : celui d’avoir con­science d’être dans un endroit très par­ti­c­uli­er lié à cet autre, d’une représen­ta­tion cir­cassi­enne de très haut niveau qui, comme pour les spec­ta­cles de cette for­mi­da­ble troupe, mêle acro­baties et projections.

Juste avant un générique très ciné­matographique, un pro­logue pose les bases nar­ra­tives : il sera ques­tion de deux livres, l’un à la cou­ver­ture blanche, l’autre noire, de Alex (Gre­go­ry Arse­nal) lecteur/éditeur et des auteures, ces dernières vivant dans deux épo­ques dis­tinctes. Seront évo­qués les con­di­tions des femmes, celles des hommes qui en aiment d’autres, un bal inter­lope et inter­dit. La façade dévoile, telle une mai­son de poupée géante, trois apparte­ments ; elle servi­ra égale­ment du sup­port à divers moments, tel celui où Maud (inter­prétée par Maude Par­ent, qui chante égale­ment) la grav­it aidée par des mains et des jambes qui sor­tent d’interstice ; on se croirait dans un film de Cocteau. Le spec­ta­teur, devant ces beautés qui défi­lent sous ses yeux, ne peut toute­fois retenir ses applaud­isse­ments à chaque acte de bravoure et tout le pub­lic retient son souf­fle aux moments les plus périlleux. Du grand art, décidé­ment, servi par une troupe hors norme, des lumières et scéno­gra­phies très soignées, sans oubli­er une bande-son com­posée de divers styles musi­caux qui se mari­ent par­faite­ment – une soirée qui reste gravée dans la mémoire.

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