Contrebrassens

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1923

Théâtre de Passy – 95, rue de Passy, 75016 Paris.
Du 11 septembre au 10 octobre 2023, les lundis à 21h. Dates supplémentaires jusqu'au 29 avril 2024.
Pour réserver, rendez-vous sur le site du théâtre.

Pauline Dupuy nous fait redé­cou­vrir Brassens dans des his­toires choisies autour de la femme et de l’amour…
Brassens au féminin. Con­tre­bassiste et chanteuse, Pauline Dupuy nous fait redé­cou­vrir Brassens sous un éclairage neuf. Sa voix claire s’élève pour inter­préter avec ten­dresse, respect et mal­ice une sélec­tion de chan­sons choisies autour du thème des femmes et de l’amour… Blot­ti tout con­tre elle, l’étonnant Michael Wookey, so british avec son ban­jo, ses petits claviers et autres bidouilles. Con­tre­brassens révèle la saveur musi­cale des mélodies et la pro­fondeur des textes.

Notre avis : Rares sont les spec­ta­cles où, dès les pre­mières sec­on­des, se pro­duit un petit mir­a­cle. Celui d’une ren­con­tre d’exception entre deux artistes et un pub­lic. Ce dernier, au fil de la représen­ta­tion, aura un sen­ti­ment d’amour gran­dis­sant pour eux. C’est le cas avec Con­tre­brassens qu’il faut absol­u­ment voir, écouter, savour­er. Présen­tée pour cette série de représen­ta­tion en duo (une ver­sion quatuor existe, sans nul doute aus­si splen­dide, véri­fiez sur le plan­ning de tournée disponible ici), la manière de revis­iter le réper­toire de Brassens tient du sub­lime, et je pèse mes adjectifs.

Pauline Dupuy con­naît son Brassens sur le bout de son archet : voilà une dizaine d’années qu’elle le pra­tique. Tout d’abord en solo, elle offre, avec sa voix claire, mélodieuse, cou­plée aux vari­a­tions musi­cales de son instru­ment, une nou­velle vie à des chan­sons choisies avec soin et présen­tées de temps à autres, mais tou­jours avec un luxe de sobriété toute spir­ituelle. La présence com­plice, sen­suelle et musi­cale­ment très inven­tive du Bri­tan­nique Michael Wookey ren­force le lien entre les artistes et le pub­lic dont les applaud­isse­ments se font de plus en plus chaleureux. Brassens, avant de se repren­dre, vilipendait Bar­bara qui « osait » inter­préter ses textes. Il est à pari­er que, s’il pou­vait assis­ter à ce splen­dide spec­ta­cle qui est bien plus qu’un hom­mage, il n’en serait que ravi, ému, admi­ratif. Adjec­tifs, là encore pesés, qui s’appliquent à chaque per­son­ne assise dans cet écrin idéal qu’est le Théâtre de Passy.

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